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Malgré quelques écueils, force est d’admettre que la rectification de la trajectoire de la Transition a permis d’enregistrer des avancées substantielles sur les axes défense, diplomatie et développement…

Les événements politico-institutionnels intervenus entre le 24 mai et le 7 juin 2021 dans notre pays constituent indubitablement le substrat du gigantesque chantier de refondation dont les premiers dividendes sont perceptibles.

Pour rappel, suite à un remaniement ministériel qualifié de «controversé» par de nombreux observateurs le 24 mai 2021, car ayant écarté des ponts de l’équipe sortante, le président de la Transition d’alors Bah N’Daw et son Premier ministre, Moctar Ouane sera mis «hors de leurs prérogatives». Ainsi, la première phase de la Transition aura vécue.

Investi président de la Transition le 7 juin 2021, le colonel Assimi Goïta nommera le même jour, sur proposition du M5-RFP, Dr Choguel Kokalla Maïga au poste de Premier ministre. La formation du nouveau gouvernement, le 11 juin de la même année, donnera la ton du révision du «train de la phase 2 de la Transition» qui avait observé une escale «technique».

Trois ans après, nonobstant quelques écueils, force est d’admettre que la rectification de la trajectoire de la Transition a permis à nos compatriotes d’espérer sur des lendemains qui chantent. Ayant comme boussole les trois principes qui guident désormais l’action publique au Mali, les autorités ont, en effet, enregistrées des avancées substantielles sur les axes défense, diplomatie et développement (les 3D).

Disons-le tout net : les prouesses réalisées par les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont permis à notre pays de recouvrer l’entièreté de son territoire. La récupération au cours du dernier trimestre de 2023 des localités aussi emblématiques comme Ber, Aguelhoc et surtout Kidal a suscité un immense espoir chez les Maliens. Ils avaient d’autant plus raison que l’œuvre était une jauge tant le chemin sinueux menant à la paix et à la stabilité était parsemé d’embûches.

Les attaques de camps, embuscades, incendies de villages, avec leur cortège de milliers de morts et de blessés étaient malheureusement légion. Tel le travail de Sisyphe, cette situation amènera les autorités à changer de vision et d’approche. L’acte 1 de la stratégie savamment conçue et mise à exécution consistera à mettre dehors des forces étrangères déployées dans notre pays dont la posture et les agissements inclinent à admettre qu’elles œuvraient plus pour la déstabilisation au lieu de maintenir la paix. Donc, exit Barkhane, Takuba, G5-Sahel, Minusma coupant le cordon entre les forces du mal et leurs sponsors, du moins ceux qui sont sur le territoire national.

FIÈRE ALLURE- De fait, le partenariat avec la Russie et d’autres pays a permis de renforcer considérablement les capacités de l’Armée, notamment le vecteur aérien qui a poussé des ailes. Sans oublier les blindés ainsi que d’autres équipements et matériels ultraperformants. Sous la puissance de feu de l’Armée, les terroristes et autres ennemis de la paix en sont réduits à n’avoir le choix qu’entre reddition ou passer de vie à trépas. Somme toute, le moins que l’on puisse dire est qu’en ce moment notre outil de défense a fière allure et le moral de nos militaires est au top.

L’expérience de «la thérapie de choc» qui a permis d’obtenir une Armée à la hauteur des attentes et de souhait sera dupliquée au niveau de nombreux autres secteurs névralgiques du pays. Comment ne pas empêcher l’appropriation du processus de paix par les Maliens après le constat d’échec de la médiation internationale. Cette posture a eu comme résultante la fin annoncée par les autorités de la Transition de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issue du processus d’Alger, signé en 2015 à Bamako.

Au demeurant, tout cela n’aurait été possible sans une diplomatie efficace face aux enjeux de l’heure et à la géopolitique. En effet, notre diplomatie a totalement changé grâce à la nouvelle vision imprimée par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. Outre la Russie, c’est la diversification de son partenariat qui a permis au Mali de renforcer ses relations avec plusieurs autres pays, en l’occurrence la Turquie, la Chine, l’Iran qui sont d’un grand apport. Aussi, convient-il de relever que notre outil diplomatique a opté pour la rupture, n’acceptant plus de solutions ou de choix imposés à notre pays. D’où la décision prise au mois de janvier par nos autorités de quitter la Cédéao qui s’est décrédibilisée à travers son instrumentalisation par des puissances occidentales.

À rebours de l’étiquette que d’aucun ne voudrait lui coller, le Mali est loin d’être dans une posture d’isolement. Il convient à ce propose de rappeler que la Constitution énoncée d’ailleurs que notre pays est prêt à abandonner tout ou partie de sa souveraineté au nom de la construction de l’unité africaine. La mise sur les fonts baptismaux par le Burkina Faso, le Mali et le Niger de l’Alliance des États du Saleh (AES), dont les perspectives sont fortes prometteuses, en est une illustration parfaite.

Au niveau de ce chapitre, doivent figurer la brillante intervention en 2021 à la tribune des Nations réunies à New-York du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga. Et une année plus tard de celle tout aussi percutante au même lieu du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Premier ministre par intérim en ce moment, le colonel Abdoulaye Maïga. Conforme au principe de souveraineté affiché par notre pays, ces discours ont mis du baume au cœur des Maliens et de nombreux Africains.
Malgré quelques écueils, force est d’admettre que la rectification de la trajectoire de la Transition a permis d’enregistrer des avancées substantielles sur les axes défense, diplomatie et développement

Les événements politico-institutionnels intervenus entre le 24 mai et le 7 juin 2021 dans notre pays constituent indubitablement le substrat du gigantesque chantier de refondation dont les premiers dividendes sont perceptibles. Pour rappel, suite à un remaniement ministériel qualifié de «controversé» par de nombreux observateurs le 24 mai 2021, car ayant écarté des ponts de l’équipe sortante, le président de la Transition d’alors Bah N’Daw et son Premier ministre, Moctar Ouane sera mis «hors de leurs prérogatives». Ainsi, la première phase de la Transition aura vécue.


Investi président de la Transition le 7 juin 2021, le colonel Assimi Goïta nommera le même jour, sur proposition du M5-RFP, Dr Choguel Kokalla Maïga au poste de Premier ministre. La formation du nouveau gouvernement, le 11 juin de la même année, donnera la ton du révision du «train de la phase 2 de la Transition» qui avait observé une escale «technique».

Trois ans après, nonobstant quelques écueils, force est d’admettre que la rectification de la trajectoire de la Transition a permis à nos compatriotes d’espérer sur des lendemains qui chantent. Ayant comme boussole les trois principes qui guident désormais l’action publique au Mali, les autorités ont, en effet, enregistrées des avancées substantielles sur les axes défense, diplomatie et développement (les 3D).

Disons-le tout net : les prouesses réalisées par les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont permis à notre pays de recouvrer l’entièreté de son territoire. La récupération au cours du dernier trimestre de 2023 des localités aussi emblématiques comme Ber, Aguelhoc et surtout Kidal a suscité un immense espoir chez les Maliens. Ils avaient d’autant plus raison que l’œuvre était une jauge tant le chemin sinueux menant à la paix et à la stabilité était parsemé d’embûches.

Les attaques de camps, embuscades, incendies de villages, avec leur cortège de milliers de morts et de blessés étaient malheureusement légion. Tel le travail de Sisyphe, cette situation amènera les autorités à changer de vision et d’approche. L’acte 1 de la stratégie savamment conçue et mise à exécution consistera à mettre dehors des forces étrangères déployées dans notre pays dont la posture et les agissements inclinent à admettre qu’elles œuvraient plus pour la déstabilisation au lieu de maintenir la paix. Donc, exit Barkhane, Takuba, G5-Sahel, Minusma coupant le cordon entre les forces du mal et leurs sponsors, du moins ceux qui sont sur le territoire national.

FIÈRE ALLURE- De fait, le partenariat avec la Russie et d’autres pays a permis de renforcer considérablement les capacités de l’Armée, notamment le vecteur aérien qui a poussé des ailes. Sans oublier les blindés ainsi que d’autres équipements et matériels ultraperformants. Sous la puissance de feu de l’Armée, les terroristes et autres ennemis de la paix en sont réduits à n’avoir le choix qu’entre reddition ou passer de vie à trépas. Somme toute, le moins que l’on puisse dire est qu’en ce moment notre outil de défense a fière allure et le moral de nos militaires est au top.

L’expérience de «la thérapie de choc» qui a permis d’obtenir une Armée à la hauteur des attentes et de souhait sera dupliquée au niveau de nombreux autres secteurs névralgiques du pays. Comment ne pas empêcher l’appropriation du processus de paix par les Maliens après le constat d’échec de la médiation internationale. Cette posture a eu comme résultante la fin annoncée par les autorités de la Transition de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issue du processus d’Alger, signé en 2015 à Bamako.

Au demeurant, tout cela n’aurait été possible sans une diplomatie efficace face aux enjeux de l’heure et à la géopolitique. En effet, notre diplomatie a totalement changé grâce à la nouvelle vision imprimée par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. Outre la Russie, c’est la diversification de son partenariat qui a permis au Mali de renforcer ses relations avec plusieurs autres pays, en l’occurrence la Turquie, la Chine, l’Iran qui sont d’un grand apport. Aussi, convient-il de relever que notre outil diplomatique a opté pour la rupture, n’acceptant plus de solutions ou de choix imposés à notre pays. D’où la décision prise au mois de janvier par nos autorités de quitter la Cédéao qui s’est décrédibilisée à travers son instrumentalisation par des puissances occidentales.

À rebours de l’étiquette que d’aucun ne voudrait lui coller, le Mali est loin d’être dans une posture d’isolement. Il convient à ce propose de rappeler que la Constitution énoncée d’ailleurs que notre pays est prêt à abandonner tout ou partie de sa souveraineté au nom de la construction de l’unité africaine. La mise sur les fonts baptismaux par le Burkina Faso, le Mali et le Niger de l’Alliance des États du Saleh (AES), dont les perspectives sont fortes prometteuses, en est une illustration parfaite.

Au niveau de ce chapitre, doivent figurer la brillante intervention en 2021 à la tribune des Nations réunies à New-York du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga. Et une année plus tard de celle tout aussi percutante au même lieu du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Premier ministre par intérim en ce moment, le colonel Abdoulaye Maïga. Conforme au principe de souveraineté affiché par notre pays, ces discours ont mis du baume au cœur des Maliens et de nombreux Africains.

MAQUETTE DU MALI KURA- Face aux efforts fournis par les autorités pour booster l’économie, la résilience n’ont fait montre nos compatriotes depuis des années ne sera pas vaine. Pour le volet développement, il est important de revenir sur la relance des activités de la Compagnie malienne du textile (Comatex), de l’Usine malienne des produits pharmaceutiques (UMPP), des Chemins de fer, de Sukala… Toutes choses qui donneront de l’espoir aux milliers de travailleurs et par ricochet aux braves populations.

La crise énergétique sera sans doute résorbée eu en ce qui concerne les efforts en cours, notamment le lancement, il y a quelques jours, par le président de la Transition, des travaux de construction de centrales solaires à Sanankoroba, à Safo, dans le Cercle de Kati et à Tiakadougou-Dialakoro, une localité située dans le Cercle de Sélingué (Région de Bougouni). Avec une puissance de 100 mégawatts-crête, l’étape de Tiakadougou va compléter celles de Sanankoroba et de Safo, soit au total 400 mégawatts-crête.

Pour le chef de l’État, ces capacités vont nous permettre de sortir progressivement de cette crise énergétique que connaît le Mali et aussi d’amorcer notre transition énergétique vers les énergies renouvelables. Promouvoir également un développement socio-économique de notre pays. Sans oublier que le Niger fournira à la société Énergie du Mali (EDM-SA) une quantité impressionnante de 150 millions de litres de gasoil dans des conditions très avantageuses.

Au chapitre des réformes, l’on note l’organisation des Assises nationales de la refondation (ANR) dont les conclusions ont, entre autres, permis la militarisation de la police nationale, l’audit du secteur minier, des grandes entreprises. Ajoutez-y l’adoption d’un nouveau Code minier et de la loi sur le contenu local. Dans la même dynamique, des États généraux dans les domaines de l’éducation, des Maliens de l’extérieur, de la jeunesse, de l’immigration ont été organisés. Il convient de marquer la tenue du référendum ayant permis d’ouvrir les portes de la 4è République avec la Constitution du 22 juillet 2023.

Un autre point et pas le moindre à l’actif des dirigeants de la Transition est la création et l’opérationnalisation de l’Autorité indépendante de gestion des élections (Aige). Sans oublier la refondation de la réorganisation administrative avec l’opérationnalisation des nouvelles régions et l’adoption de la nouvelle carte administrative du Mali et la refondation du système biométrique de l’état civil (Mali Kura Biométrie). La refondation de la justice pénale et de la lutte contre la corruption et l’impunité (réformes judiciaires, renforcement des ressources humaines de la justice, stratégie nationale de lutte contre la corruption, relecture du code pénal et du code de procédure pénale, etc. ), la refondation du dialogue social à travers la signature et la mise en œuvre du Pacte de stabilité sociale et de croissance sont également à prendre en compte.

Fort de tout ce qui précède, nos compatriotes viennent d’apporter une retouche à la «maquette» du Mali Kura au terme des travaux du Dialogue inter-Maliens dont la phase nationale s’est tenue à Bamako du 6 au 10 mai 2024. conclusions issues de cet important rendez-vous indiquant clairement que nos compatriotes ont foi au Mali et en ses dirigeants.

Massa SIDIBE

Source : L’Essor

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