C’était le dimanche 2 juin au Palais de la Culture Amadou Hampaté Ba de Bamako, dans le cadre de la troisième édition du Salon des médias du Mali. Le chef de la diplomatie malienne a d’abord fait la synthèse d’un panel qu’il a eu l’occasion de coanimer à Kigali, au Rwanda, le vendredi 24 mai 2024, sur le thème : «Insécurité en Afrique : Racines, implications et voie à suivre»…
Dans son intervention portant sur le thème du jour : « AES, quel avenir pour ses États membres ? », S.E.M. Diop a édifié les participants sur les enjeux et défis concernant la création de l’AES. « Nous ne prenons pas nos instructions à Paris, à Londres ou ailleurs. L’AES est plus développée sur le terrain que sur le papier. Les contours de cette confédération sont définis au moment où je vous parle », a affirmé M. Diop. Il a également souligné qu’aucun de leurs chefs d’État n’est sujet à des pressions extérieures, tout en indiquant que le Mali sait que s’il n’a pas l’un des pays membres (le Burkina ou le Niger) avec lui, il ne peut pas gagner cette guerre, et vice versa. Pour l’hôte du jour, l’AES se dessine aujourd’hui comme une alternative crédible et une opportunité pour renforcer l’intégration des peuples et la solidarité fraternelle, dans une dynamique de confédération des trois pays.
Zana/Malijet.com
Source : Malijet