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Examens de fin d’année du Diplôme d’Etudes Fondamentales (DEF) 2024
Hier, lundi 3 juin 2024, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Dr. Choguel Kokalla Maïga, a procédé au lancement des épreuves écrites du Diplôme d’Études Fondamentales (DEF), session de juin 2024, au Groupe scolaire de Kalaban Coura, en commune V du district de Bamako…
Accompagné de cinq membres du Gouvernement dont le ministre de l’Éducation nationale, Amadou Sy Savané, le premier responsable du Gouvernement a d’abord présidé la cérémonie de montée des couleurs avec l’hymne national entonné en bamanankan. Ensuite, Choguel Kokalla Maïga a donné des consignes strictes aux responsables scolaires du centre d’examen. Parce que, dit-il, le Gouvernement de la Transition fonde un grand espoir sur les jeunes candidats.
C’est dans la salle numéro 6 du centre d’examen que premier le Premier ministre a distribué les premiers sujets de rédaction aux candidats. À cette occasion, il est revenu sur les enjeux du moment, tout en encourageant les candidats à garder confiance en eux et à penser à la vaillante armée malienne, celle dont le sacrifice sur le terrain permet de tenir les épreuves du DEF en ces temps de crise.
Le Chef du Gouvernement s’est particulièrement adressé aux candidates filles nombreuses dans la salle: «Je vois qu’il y a plus de filles que de garçons dans cette salle. Cela me donne espoir. À ce rythme, nous aurons, dans les années à venir, une femme président de la République». Histoire d’encourager les candidates ; ce qui répond à la vision des autorités de la Transition de prioriser l’épanouissement des femmes.
Choguel Kokalla Maïga a, enfin, transmis les encouragements du Président de la Transition aux candidats avant de féliciter le ministre de l’Education nationale pour la promptitude de ses actions dans le cadre de l’organisation de la session de juin 2024.
À savoir que les épreuves écrites du DEF de l’année 2023-2024 ont rassemblé 349 080 candidats dont 293 223 du cycle classique en français et 55 857 en langue arabe. Ces candidats sont répartis entre 2 106 centres de 26 académies du pays plus le centre de Bassikounou, en Mauritanie, pour les enfants des réfugiés maliens.
Hadama B. FOFANA
Source : Le Républicain
