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Préoccupée par des atteintes au droit à la vie et à l’intégrité physique notamment dans les zones en conflit, dont les plus récentes ont été perpétrées contre les populations civiles près du village de Diallassagou dans le cercle de Bankass, le samedi 25 mai 2024, et à Mourdiah, cercle de Nara, Région de Nara contre les forces de défense et de sécurité (FDS), le 26 mai courant, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), dans un communiqué en date du 29 Mai, a décidé d’activer les alarmes en insistant sur les responsabilités de l’Etat…

Évoquant les dispositions de la Constitution du 22 juillet 2023, du Pacte international relatif aux droits civils et politiques ainsi que de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, la CNDH rappelle aux autorités que l’Etat est principal débiteur en matière de droits humains et son obligation à ce titre de veiller à la protection des droits fondamentaux des populations. La CNDH invite par conséquent le gouvernement du Mali à rechercher et à traduire en justice les auteurs et complices des atrocités perpétrées.


La Commission exhorte par ailleurs les FDS à poursuivre avec abnégation leur mission de protection des populations et de leurs biens, dans le respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire. Elle recommande aux autorités d’assurer une meilleure prise en charge des victimes, notamment les déplacées internes. Et pour cause, pour la CNDH, la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée.



Amidou Keita

Source : Le Témoin

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