De l’avènement de la démocratie à nos jours, que ce soit dans les rues, dans les urnes de vote, ou sur les réseaux sociaux, ce sont les seuls et mêmes peuples noirs qu’on voit et entend scander des slogans de soutien et de choix d’un tel ou tel comme leader…
La question ; pourquoi, quand le choix ne porte pas ses fruits, ce sont les autres qui paient les frais de culpabilisation ?
Avec l’étymologie bifurquée de « la patrie, la politique, la démocratie, la révolution », l’Afrique n’a-t-elle pas perdu son courage et son audace de se remettre en cause devant son sort ?
L’Afrique, ce beau et noble continent connu pour son franc-parler et son honneur verbal, est de nos jours la planète des pires cauchemars du bien- être et du bon- vivre.
Alors que certains s’affichent pour un retour à l’ordre constitutionnel et une révolution pacifique ; d’autres (du même pays), paraissent hostiles à toutes formes de critiques ou d’opposition au mode de gestion.
Devant ce quotidien africain qui inquiète bon nombre d’observateurs, la question reste à savoir ; De quelle génération consciente Africaine pourrait-on parler, lorsque les agissements se font toujours sans réflexion ni sagesse ? «Toujours agir avant de réfléchir.».
En réponse à ces inquiétudes, il faut comprendre qu’un peuple qui vacille entre violation et respect de ses principes constitutionnels, est un peuple loin de la maturité, et incapable de se remettre en cause devant son sort.
S’il est vrai que «l’on récolte ce que l’on sème», l’heure est à l’Afrique de revoir son parcours depuis l’ère des indépendances :
Qu’est- ce que l’Afrique a accepté qu’elle ne devrait pas ?
Quels sont les actes posés et accepté par le peuple Africain, qu’il ne devrait poser ?
A la somme des réponses, accepter et supporter les conséquences qui en découlent pour tendre vers une normalisation pacifique ne saurait être synonyme de violation de ce qui régularise notre vivre ensemble «la constitution».
Au nombre des peuples coupables de ce mode de vie, l’Afrique de l’ouest se paie la part du lion avec des manifestations sans réflexions des populations aveuglées et manipulées par des miettes financières, qui se lancent dans tout pour rien, à la seule solde du plaisir des oreilles et des propagandes , au détriment des actes de maturité qui demandent beaucoup de sagesse et de réflexion avant tout acte et propos.
Aujourd’hui, force est de reconnaître que le sort déplorable de l’Afrique, est pour la plupart, la résultante des actes posés par nos anciens et auquel il faut une redéfinition sage et pacifique.
Jean Souro
ÉchosMédias