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Le mouvement démocratique qui avait mis fin au régime dictatorial de Moussa TRAORE,  n’a plus de bon nom, ni de bonne image, depuis la deuxième prolongation de la transition.  En effet, les politiques qui ont animé la scène politique de 1992 à 2020,, sont tous accusés d’être responsables des malheurs du pays…

Certains les qualifient même des démons ayant mis le pays à genoux.  Cela,  en souhaitant  que leurs partis et mouvements, n’aient plus à gérer le pays.
D’ailleurs,  cela provoque la curiosité intellectuelle qui pousse à établir un parallèle entre l’éternelle prolongation de la Transition et la mauvaise opinion faite aux Mouvements et Partis Politiques.  La question est de savoir,    pourquoi c’est en cette période de transition que tous les politiques sont  désormais  traités de tous les maux et qualifiés de tous les péchés  d’Israël ?
Et pourtant,  dès les premières heures de la prise du pouvoir par l’armée,  les principaux acteurs  militaires,  avaient clairement exprimé leur volonté de gérer la Transition pour une courte durée et regagner leurs casernes.  Ils avaient rassuré la population qu’ils remettraient  très vite le pouvoir aux civils.

C’était en 2020  au boulevard de l’indépendance, lors de leur première communion avec le peuple qui les avait fièrement fêtés.  Certains  observateurs estiment que la conservation du pouvoir dans la durée  n’était l’ambition des  militaires qui ont renversé IBK. Ils étaient plutôt, selon les mêmes observateurs, préoccupés par la volonté de voir tous les maliens s’entendre et s’unir pour gérer le pays. Notamment,  dans la perspective  de  pouvoir solder  la problématique  qui constitue  des sources des conflits et d’insécurité.
Les militaires sont  à priori des citoyens  neutres et sans calcul politicien. Il faut se rappeler que les autorités de la Transition ont toujours montrer  leur volonté de  chercher  à  dialoguer  avec les Partis politiques pour la gestion consensuelle de la Transition,  aux fins de sa réussite. Il est donc difficile de leur attribuer  le mépris du mouvement démocratique du Mali. Surtout que la date du 21 mars 1991 reste totalement et clairement inscrite dans les annales de l’histoire de la nation malienne. Le carré des martyrs en fait foi.
La démocratie malienne n’avait-elle pas été citée en exemple à travers le monde ? Les  artistes chanteurs et musiciens   n’avaient-ils pas magnifié la démocratie malienne ? Le pluralisme politique et les libertés individuelles et collectives n’avaient-elles  pas été acquises dans le sang ? La liberté de la presse et d’opinions, n’était-elle  devenue  une réalité au Mali ? La floraison des radios privées,  journaux  et télévisions ne sont-elles pas des réalités incontestables de l’avènement de la démocratie ?
Alors,  pourquoi subitement,   les auteurs de la mouvance démocratique,  sont-ils    devenus subitement la peste  contre  cette  même nation ? Qui  serait donc  à la manœuvre  pour  détruire et enterrer politiquement,  les acteurs de la chute du régime du dictateur Moussa TRAORE ?
A suivre!
Source : Le Pélican

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