La campagne de la présidente de la Commission européenne prévoit une répression préventive sans précédent à l’encontre des opinions malveillantes, dénonce Rachel Marsden.
L’une des marques de fabrique de l’Union européenne, c’est que si quelque chose paraît trop beau pour être vrai, c’est généralement le cas. En réalité souvent, cela signifie même exactement le contraire.
Prenons, à titre d’exemple, le fait qu’Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, se porte candidate pour un deuxième mandat alors qu’en vérité, elle ne fait que se prendre de bec publiquement avec d’autres représentants de l’establishment pour être choisie et confirmée par ce même establishment et non par un vote populaire.
Cela ne l’a pourtant pas empêchée de jouer le rôle d’une véritable candidate démocratique. Ce n’est pas qu’elle n’ait pas la possibilité d’en devenir une plutôt que d’en jouer le rôle, mais quand ses collègues allemands lui ont demandé de se présenter à un siège d’élu au sein de l’UE en Allemagne afin d’assurer une certaine crédibilité démocratique, elle aurait décliné ce désagrément.
Cela ne l’a pas non plus empêchée de publier des messages de « campagne » sur les médias sociaux, comme si elle s’efforçait d’attirer les électeurs. Dans l’une de ces vidéos, elle promet que si elle est « remise sur le trône », pardon, réélue, elle défendra l’Europe par le biais d’un « Bouclier démocratique ».
L’objectif est, d’après elle, de « détecter la désinformation et l’ingérence malveillante… de supprimer le contenu, y compris les deepfakes [de l’intelligence artificielle] et de rendre nos sociétés plus résilientes. » Mais il ne s’agit pas de défendre la démocratie européenne des bureaucrates non élus qui exercent un pouvoir excessif, j’imagine ?
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Source : RT en français