A la suite d’un point de presse organisé par les ressortissants de Bourem Sidi Amar à Bamako demandant aux plus hautes autorités de mettre fin à la fonction du maire et à son statut de chef de village, le président de la coopérative agricole non moins maire de la commune de Bourem Sidi Amar réplique en donnant sa version de A à Z…
Voici les faits :
Le 25 avril 2024, le conseil de village de Bourem Sidi Amar s’est réuni en présence des 4 membres du comité de suivi. Au cours de la réunion, ils ont passé en revue les différents éléments comptables. Il s’agit les 74 fûts de gaz oil, les 6 vidanges et réparations effectuées. Le montant total des dépenses était de 16 300 000 F CFA.
En effet, au cours de cette réunion, le président de la coopérative agricole a recommandé d’ajouter un retour sur investissement de 25% afin de couvrir les frais de recouvrement, étant donné que les paysans ne disposent pas des fonds nécessaires sur place pour s’acquitter de leurs redevances. Nous serions alors contraints d’envoyer une équipe à Bamako pour récupérer les paiements auprès des grossistes, précise notre interlocuteur.
Suite à la demande du conseil de village de réduire cette somme de moitié, le président de la coopérative agricole accepta cette proposition dans un souci de conciliation.
De plus, les opposants du comité stratégique ont revendiqué le paiement de la location de la motopompe que nous avions initialement refusée et non utilisée qui s’élevant à 750 000 F CFA. Pour préserver la paix et la tranquillité au sein de la communauté, le président de la coopérative agricole a accepté encore à la demande du conseil de village, en fixant la redevance à la somme de 149 000 F CFA.
Toujours selon notre interlocuteur, la réunion a été conclu par un accord unanime, en fixant une assemblée générale le 27 avril mais les opposants étaient absents.
À notre grande surprise, un communiqué anonyme a été diffusé à la radio au nom de la coopérative par les opposants en annonçant une redevance à 105 000 F CFA et attribuant la récupération des paiements à un groupe non autorisé. Cette action vise clairement à semer la confusion parmi les paysans et à susciter des conflits inutiles, a-t-il conclu.
A suivre…