Le comité de pilotage de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE-Mali) a tenu sa 2ème session ordinaire de l’année 2024. Les travaux ont porté sur l’examen des rapports ITIE 2022-2023 et les rapports annuels d’avancement 2022 et 2023 en vue de leur validation. C’était lundi dernier, dans la salle de conférence du ministère des Mines, sous la présidence du Chef de cabinet Yacouba Kébé, en présence du Secrétaire permanent par intérim M. Bouréima Cissé ; ainsi que l’ensemble des administrateurs...
Au cours de son intervention, le représentant du ministre des Mines, le Chef de cabinet Yacouba Kébé a rappelé que notre pays reste suspendu à une décision d’administration de l’lTIE internationale qui examinera, du 18 au 20 juin 2024 à Genève, la validation ciblée dont le Mali fait l’objet. Et dans cette perspective, le représentant du ministre est optimiste en raison des efforts multiples consentis.
Selon lui : « l’audit du secteur minier de 2023, le Code minier de 2023, la prouesse d’élaboration des rapports 2022-2023 au cours du seul exercice en cours… sont autant de signaux que notre pays n’a eu de cesse de mettre en avant sa volonté de faire de la transparence le crédo d’un secteur extractif performant« .
Pour lui, cette 2ème session sera l’occasion d’examiner, en vue de leur validation, les rapports Itie 2022-2023 et les rapports annuels d’avancement 2022 et 2023. « Réussir à produire ces deux rapports en même temps n’était pas un challenge facile« , a- t-il laissé entendre.
Il dira que, cette présente a pour but de valider les rapports ITIE 2022-2023 et le rapport annuel d’avancement qui sont l’équivalent des rapports annuels d’activité portant sur les années 2022 et 2023.
En effet, il a spécifié que concernant le rapport ITIE il est question des données collectées auprès des administrations fiscale, douanière, domaniale et minière, mais également des sociétés minières.
Des informations qui doivent être examinées et validées par le comité de pilotage.
Et en ce qui concerne le rapport annuel d’activités, il s’agit de voir ce qui a été mené dans le plan de travail pour les années couvertes. Globalement, la situation de la validation est satisfaisante, s’est-il réjoui.
En effet, l’ensemble des entités déclarantes a transmis les informations. «Nous avons atteint les seuils de signification qui sont requis, c’est-à-dire tous les paiements qui sont requis ont été déclarés. Mais nous avons des écarts à expliquer», a déclaré Boureima Cissé.
Il est à rappeler que l’’lTIE, est une norme mondiale qui défend l’amélioration de la transparence dans la gestion des revenus et l’obligation de redevabilité dans les secteurs pétrolier, gazier et miniers.
Aissetou Cissé