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Les syndicats de la Faculté des Sciences Économiques et Sociales et de Gestion (FSEG) ont animé un point de presse pour informer l’opinion nationale sur la grève entamée depuis le 15 avril dernier. Cela fait suite aux difficultés rencontrées dans l’exercice de leur fonction, ils réclament  des frais liés aux tâches des examens de 2019-2020; 2020-2021 2021-2022 et  2022 – 2023.

C’était mercredi dernier à la FSEG, sous la direction du Dr Abdoulaye S. Traoré du comité SNESUP  ; Dr Kalifa A. Touré du SNEC; ainsi que du Dr Bakary Berthé du SECMA.

Au cours de son exposé  le  principal conférencier, Dr Abdoulqye S. Traoré du comité syndical du SNESUP a rappelé que cette grève fait suite aux difficultés rencontrées dans l’exercice de leurs fonctions.

Selon lui, depuis quelques années les effectifs des étudiants ne font qu’augmenter pour atteindre à la date d’aujourd’hui a plus de 45.000 à 60.000 en effectif théorique, pour une capacité d’accueil de 3.500 places.

Un facteur applicatif pour la prolongation du cycle de formation passant de 3 ans à 6 ans pour certaines promotions.

En plus de cela l’insuffisance d’enseignants a entraîné l’utilisation de nombreux enseignants vacataires dans les différentes tâches pédagogiques et académiques.

En effet, il a souligné que de 2019 à la date d’aujourd’hui (2024), les frais des tâches liées aux examens (surveillance, correction et travaux de commission) restent impayés.

Les vacataires qui n’ont d’autres sources de revenu que ces frais, attendent depuis cette date leurs sous.

Aux dires des conférenciers, de 2019 à nos jours le constat est très amer car ils ont perdu plus de 10 collègues permanents, vacataires, personnels administratifs et d’appui) sans que ceux-ci perçoivent le moindre franc. Par ailleurs, dans le souci du fonctionnement normal de la structure, les  Enseignants- chercheurs de la FSEG (permanents, vacataires, personnels administratifs et d’appui), ont renoncé depuis plus de 10 ans  leurs congés annuels et grèves, pour éviter le cumul des promotions.

« Malgré tous ces sacrifices, nous constatons que rien n’est fait pour nous mettre dans nos droits a déclaré avant de préciser que  le nouveau décanat à son arrivé, a mis tout en œuvre avec l’accompagnement des Enseignants-chercheurs, pour organiser les examens et proclamer les résultats des promotions en retard (2017, 2018, 2019, 2020, 2021, 2022), pendant 7 mois d’instances travaux« , a martelé le principal conférencier.

Cependant, pour éviter tout mouvement de grève, les syndicats diront, qu’ils ont  essayé de rentrer en contact avec les autorités compétentes à savoir : le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche sciatiques pour qu’elle prenne en compte leur doléances mais sans suite.

Ainsi, le 29 Mars 2024 ils ont adressé un préavis de grève à qui de droit, qui serait  resté comme une lettre morte jusqu’au 15 avril, date du début de la grève.

De poursuivre, cinq (05) jours après le début de la grève  c’est-à- dire le 19 Avril 2024), ils ont  été reçu par une commission composée des représentants des ministères de l’Enseignement Supérieur, de l’Emploi et des Finances.

La commission, après écoute  a proposé un moratoire d’une semaine pour permettre au Ministre de l’Enseignement Supérieur en déplacement à Sikasso de rencontrer ses collègues Ministres des Finances et de la Fonction Publique pour trouver une délégation de crédit.

À cet effet, les comités SNEC, SECMA et SNESUP après avoir   rencontré leurs bases pour compte rendu le lundi 22 Avril 2024 dernier, ont décidé en majorité de poursuivre la grève jusqu’à ce jour.
A en croire, Dr Abdoulaye S. Traoré cela confirme la mauvaise volonté et le mépris à l’égard des enseignants-chercheurs. « Ceux-ci sont les motivations de notre grève qui n’a que trop duré sans aucun interlocuteur« ,  a-it-il précisé dans la déclaration.


Aissetou Cissé

ÉchosMédias

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