Les chefs de diplomatie du Mali, du Burkina Faso et du Niger se sont réunis à Niamey. Ces entretiens sont appelés à renforcer l’Alliance des États du Sahel qui évolue vers une confédération et pourrait se doter de sa propre monnaie, a déclaré à Sputnik Afrique Idrissa Ouedraogo, directeur général de l’entreprise Burkina Meta…
La réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Alliance des États du Sahel qui se déroule actuellement à Niamey pourrait permettre de construire l’architecture institutionnelle d’une confédération, a déclaré ce vendredi 17 mai à Sputnik Afrique Idrissa Ouedraogo, directeur général de l’entreprise Burkina Meta.
L’avant-projet de traité portant sur la création de la Confédération, qui fait l’objet de discussions à Niamey, « va permettre de concrétiser et de faire que nos États deviennent une Confédération. Cette Confédération bénéficiera d’un certain statut juridique pour poser un certain nombre d’actes. Cela nous permet d’être entendus et écoutés et d’aller plus souverainement vers la création de la monnaie de l’Alliance des États du Sahel », a-t-il expliqué.
Les dirigeants de l’AES ont aussi à cœur de combattre le terrorisme à travers l’organisation et de détruire les derniers vestiges du colonialisme.
« On n’est plus prêt à accepter d’être des pays colonisés, des pays sous les ordres d’autres pays », explique Idrissa Ouedraogo.
Les ministres des Affaires Étrangères de l’AES se réunissent dans la capitale nigérienne pour finaliser plusieurs textes juridiques: l’avant-projet de traité portant création de la Confédération, l’avant-projet de règlement intérieur du Collège des chefs d’État de la Confédération de l’AES et le communiqué final de la réunion du Collège des chefs d’État.
Source : Sputnik
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