À l’initiative de l’École Nationale de l’Administration Publique (l’ENAP) du Québec dans le cadre du projet « LUCEG » et sous la présidence du Ministre de la justice et des droits de l’homme, garde de sceaux, M. Mamoudou Kassogue, a été officiellement lancé la première édition du colloque international sur le genre et la corruption, ce mercredi 15 mai 2024 dans la Salle Baobab 1 de l’hôtel Radisson Collection (Ex Sheraton). Pendant trois jours, des experts internationaux, des membres de la société civile, des représentants de plusieurs pays de la sous-région et du Canada vont échanger autour du thème : « FEMME ET CORRUPTION : BRISER LE SILENCE ET AGIR ENSEMBLE ! »
Dans son allocution, la Directrice au Québec du projet d’appui à la lutte contre la corruption pour et par l’égalité du genre (LUCEG), s’est dite particulièrement fière de pouvoir contribuer à promouvoir l’égalité des femmes et des hommes dans la lutte contre la corruption à travers cet événement. Ce problématique fait partie, selon elle, des enjeux cruciaux qui s’inscrivent directement dans le développement du nouveau Mali vivement souhaité par les Maliens.
L’Ambassadeur du Canada au Mali, M. Nicola Simard a rappelé la solidité et l’importance de la relation entre le Mali et le Canada depuis plus d’un demi-siècle tout en insistant sur l’accent mis par son pays dans sa collaboration avec le Mali et dans la lutte contre la corruption et la réduction des inégalités basées sur le genre à l’image de ce colloque qui entre dans le cadre du projet « LUCEG ».
Pour sa part, le Ministre Kossogue, tout en exprimant sa conviction qu’il faut une solidarité internationale pour lutter contre la corruption, s’est réjoui de l’initiative de ce colloque espérant qu’au bout des trois jours d’échanges les capacités des uns et des autres seront renforcées en matière de bonnes pratiques contre ce fléau.
Notons qu’au cours des trois jours, les participants venus du Sénégal, du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Canada et tout naturellement du Mali, vont échanger sur les sujets tels que : les obstacles spécifiques auxquels les femmes sont confrontées en matière de corruption ; les meilleures pratiques pour promouvoir la transparence et la responsabilité dans les institutions publiques et privées ; les initiatives novatrices visant à autonomiser les femmes dans les processus de prise de décision pour garantir une gouvernance intègre et équitable.
S. Guindo
Source : Malijet.com