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Le Président de la Transition, Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État a présidé la cérémonie d’ouverture de la phase finale du Dialogue Inter-Maliens pour la Paix et la Réconciliation nationale. C’était lundi 6 mai 2024, dans la salle des 1000 places Djéli Baba Sissoko du Centre International de Conférence de Bamako (CICB), en présence d’éminentes personnalités, dont les membres du Gouvernement, des diplomates, des leaders politiques, et l’ancien Président par intérim, Pr Dioncounda TRAORÉ, ainsi que des délégués de différentes régions et de la diaspora; les Gouverneurs et les représentants des forces vives nation ; entre autres.

En plus de la salle des 1000 places, un chapiteau a été dressé dans la cour et quatre salles annexes ont été aménagées et équipées d’écrans géants.

L’ouverture des travaux de la phase finale du dialogue a commencé par la prestation de la troupe de la Symphonie pour la Paix, dirigé par l’industriel culturel Mamou DAFFE, Président de la fondation Festival sur le Niger et le «Black Bouddah» Malien Cheick Tidiane SECK.


Créée pour la circonstance, cette symphonie a été une merveille, oû on pouvait retrouver toutes les aires culturelles maliennes, composés de jeunes artistes reflétant la diversité ethnique et culturelle du Mali.

Après la tenue des phases communales et régionales du dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale, à l’intérieur du pays et à la Diaspora, c’est désormais parti pour 5 jours (06 au 10 mai), pour les participants de se parler, de discuter et de faire un diagnostic de la situation du pays afin de trouver des solutions idoines et durables à la crise qui frappe le pays depuis plus d’une décennie.

Au cours de son allocution, le Président du Comité de pilotage du Dialogue Inter-Maliens, Ousmane Issoufi MAIGA a souligné la dimension inclusive du processus, rappelant l’engagement pris en décembre 2023 par le Chef de l’État.
Il a déclaré en ces termes  : « les Maliens ont envie de parler, de se parler et de parler des problèmes qui assaillent leur Nation.

Les Maliens sont conscients des enjeux du moment, veulent un apaisement général, veulent en finir avec les conflits fratricides récurrents, voire chroniques, ont envie de se réconcilier, d’être remis au travail et de construire un pays de tous les possibles ».

En effet, il a rendu hommage aux membres du Comité disparus et a exprimé sa compassion pour toutes les victimes civiles et militaires du terrorisme. « La phase actuelle est décrite comme l’ultime étape de synthèse et de consolidation des recommandations issues des discussions préliminaires tenues dans les communes, les régions, les ambassades, les consulats et les universités de Bamako et Ségou. Cette démarche assure qu’aucun Malion n’ai laissé pour compte dans la quête d’une paix durable», a-t-il exprimé.


Selon lui, cette dernière phase, décrite comme l’ultime étape de synthèse et de consolidation des recommandations issues des discussions préliminaires tenues dans les communes, les régions, les ambassades, les consulats et les universités de Bamako et Ségou.

Au cours des travaux de cette dernière semaine, il sera question par des débats sur les diverses thématiques, dans un esprit de dialogue fraternel et constructif. Les conclusions, recommandations et résolutions qui émergeront de ces discussions seront consignées dans un rapport final qui sera remis au Chef de l’État.

Le Colonel Assimi GOÏTA, dans son discours d’ouverture a exprimé sa gratitude envers Allah pour avoir permis la tenue de cette phase nationale, soulignant l’inclusivité du processus depuis son début.

Il a rappelé les efforts des Maliens à tous les niveaux pour proposer des solutions visant à surmonter la crise et à renforcer le vivre-ensemble.
«Le Mali, naguère paisible, a dû affronter une crise complexe et des conflits exacerbés par des influences internes et externes.

Mais, dans un sursaut de dignité, le peuple malien a repris son destin en main, illustré par la reprise de Kidal et d’autres territoires du nord», a déclaré le Président GOÏTA.


Il a mis en lumière l’engagement du Comité de Pilotage à respecter la diversité d’opinions et culturelles, et à interdire toute forme de discours haineux. Les discussions ont abordé des thématiques directement liées à la vie socioéconomique et culturelle des Maliens, incluant la paix, la réconciliation nationale, les questions politiques, économiques, sécuritaires, et géopolitiques.


Le Président de la Transition a également souligné l’importance de l’unité et de la solidarité pour surmonter les défis actuels et futurs, affirmant que «le peuple malien compte d’abord sur ses propres forces, mais aussi sur l’accompagnement de partenaires sincères et sur une intégration réelle au sein de l’Alliance des États du Sahel».


Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA a encouragé les participants à maintenir un esprit de franchise et de patriotisme pour que les recommandations finales reflètent fidèlement les préoccupations des Maliens.

Il est à noter qu’en plus de la salle des 1000 places, Djéli Baba Sissoko, des paricipants ont fait le plein de la salle des Banquets, la salle de 200 places, la salle de la presse, ainsi que ke chapiteau dressé dans la cour accueillant plus d’un millier de personnes ont été aménagées et équipées d’écrans géants.


Après la cérémonie d’ouverture, les quelques six cents délégués se sont repartis dans les commissions de travail pour un conclave de cinq jours. Au soir du 10 mai prochain, leurs travaux devront aboutir à des recommandations et résolutions fortes dans le sens de la paix et de la réconciliation au Mali.


Aissetou Cissé

ÉchosMédias

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