En réaffirmant un éventuel envoi de troupes au sol en Ukraine, dans un entretien à la presse britannique publié le 2 mai, Emmanuel Macron s’est attiré de vives critiques des oppositions de droite. «Je n’exclus rien, parce que nous avons face à nous quelqu’un qui n’exclut rien». Dans un entretien au journal britannique The Economist, Emmanuel Macron a confirmé le 2 mai ce qu’il avait déjà évoqué en février, à savoir un possible envoi de troupes en Ukraine.
Conditionnant cet envoi à une percée des lignes ukrainiennes par l’armée russe et à une demande de Kiev en ce sens, le président français s’est attiré de vives critiques à droite.
Partisane d’un apaisement du conflit en Ukraine, Marine Le Pen a été parmi les premières personnalités politiques françaises à dénoncer les propos du président, les qualifiant «d’une extrême gravité». Et d’évoquer «une menace existentielle sur 65 millions de Français».
«La puissance de la France ne se mesure pas à formuler des menaces mais à être un acteur de la paix pour l’Europe et pour le monde», a ajouté la présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale.
«Une menace existentielle sur 65 millions de Français» Même son de cloche du côté de sa nièce, Marion Maréchal. «Est-ce qu’il est prêt à faire porter aux Français la menace demain de missiles russes qui pourraient s’abattre» sur leur sol, a lancé sur le plateau de Public Sénat la tête de liste de Reconquête aux élections européennes, assurant qu’en envoyant des troupes, «la France deviendrait mécaniquement cobelligérant, entrerait en guerre avec la Russie».
«La puissance de la France ne se mesure pas à formuler des menaces mais à être un acteur de la paix pour l’Europe et pour le monde», a ajouté la présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale. «Une menace existentielle sur 65 millions de Français» Même son de cloche du côté de sa nièce, Marion Maréchal.
«Est-ce qu’il est prêt à faire porter aux Français la menace demain de missiles russes qui pourraient s’abattre» sur leur sol, a lancé sur le plateau de Public Sénat la tête de liste de Reconquête aux élections européennes, assurant qu’en envoyant des troupes, «la France deviendrait mécaniquement cobelligérant, entrerait en guerre avec la Russie».
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Source : RT en français