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La question énergétique continue de défrayer la chronique et d’avoir au point que les consommateurs n’ont plus que l’adaptation ou l’accommodation comme alternative. L’adaptation pour les plus nantis et la résignation pour le quidam. Face à l’équation, la ministre en charge du secteur a elle-même abandonné après ses ardeurs querelleuses et commence à aborder ses responsabilités la question avec beaucoup plus de modestie et moins de ton agressive. 

La problématique énergétique ne se résume plus à la traque des voleurs de gasoil que la réalité lui a fait oublier y compris pour les fameux 49 camion-citernes. Ses yeux sont désormais braqués sur 150 millions de litres dont l’acheminement s’il est diligenté pourrait « améliorer » la desserte.

En l’avouant ainsi sur les antennes, la ministre Bintou Camara admet en même temps l’échec de ses promesses initiales de venir à bout de la crise dans les plus brefs délais. Il en va de la déconcertante réalité car, selon toutes sources concordantes, le carburant attendu du Niger ne peut être réceptionné à Bamako qu’au bout d’un trimestre.

Quoi qu’il en soit, la disponibilité ne saurait juguler un autre aspect de la question devenue plus intense avec que la pénurie : la qualité de l’électricité fournie. En plus de passer des heures et des journées à attendre la précieuse et luxueuse denrée, celle-ci arrive chez certain dans un état qui comble à peine son absence.

L’électricité disponible sur certaines lignes ne fait même pas bouger les ventilateurs à fortiori refroidir ou glacer l’eau des réfrigérateurs.
La rédaction

Source : Le Témoin

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