A moins de deux jours de la fête de ramadan, les parcs à bétail sont remplis. Mais les clients dénoncent la cherté des bœufs. Sur le terrain de football de l’hippodrome en commune 2 du District de Bamako, les bœufs ont différents prix selon leur état. Assis et fumant tranquillement sa cigarette, Bakaye Fofana vendeur de bovins attend patiemment ses clients. Selon lui, le prix des bétails varie entre 225. 000f et 500. 000f cfa.
« Actuellement, les bœufs sont vendus à différents prix. Il y a celles qui sont nourries en famille, qui sont d’ailleurs plus chères que les autres. Certaines sont vendues à 225 000, voire 500 000 ou plus », explique M. Fofana.
Des prix au-delà de la bourse du citoyen
Mama Coulibaly accompagné de ses amis sont à la recherche d’un bœuf pour la fête. Mais ils n’y arrivent pas à cause de la cherté « Les bétails sont vraiment chers. Selon les éleveurs, cela est dû à la cherté du tourteau. Ils m’ont montré des bœufs pour 450 000 francs, d’autres pour 400 000 francs, il y en a aussi pour 350 000. On est venu acheter, mais on a trouvé que les animaux sont très chers », constate M.Coulibaly.
Des commerçants de bétail justifient cette cherté des bœufs par l’insécurité, qui a été un coup dur pour leur secteur.
Des bœufs déjà abattus
Alors que les regards sont fixés sur la commission d’observation de la lune pour la confirmation de la fête, beaucoup ont abattu leurs bœufs ce lundi matin. Cette pratique est courante à Bamako. Les groupes d’amis, les collègues de services ou encore des familles cotisent pour acheter un ou des bœufs. Une tradition bien ancrée dans la société malienne.
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Source : Studio tamani