Comme à son habitude, Human Rights Watch vient de lancer un aposta contre l’armée malienne et Wagner, en ces termes, le 28 mars 2024 :
« …Depuis décembre, les forces armées maliennes et les combattants étrangers du groupe Wagner ont illégalement tué et sommairement exécuté plusieurs dizaines de civils lors d’opérations de contre-insurrection menées dans les régions du centre et du nord du Mali. Le gouvernement militaire de transition du Mali, soutenu par la Russie, commet d’horribles abus et quitte le groupe régional qui pourrait surveiller sa situation en matière de droits humains. Le mandat de l’expert indépendant du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme au Mali, qui assiste le gouvernement malien dans sa protection des droits humains, devrait être renouvelé et doté de ressources adéquates».
L’Ong, financée par le milliardaire George Soros, est coutumière des accusations sans fondement, mais «balancées» avec une certitude telle qu’elles convainquent les esprits légers…
En 2013, Human Rights Watch était déjà à la manœuvre au Mali
C’est ainsi que le 10 janvier 2013, après une série de micmacs organisée depuis l’Élysée, avec François Hollande, Laurent Fabius et Jean-Yves Ledrian pour imposer le texte d’une demande d’aide militaire du Mali par Dioncounda Traoré, président intérimaire, la force Serval déferla sur le Mali pour contrer «l’offensive» de mercenaires appelés «djihadistes». Mais rapidement, durant la remontée vers le nord, Human Rights Watch commença à parler des exactions de l’armée malienne sans aucune preuve. Peu de personnes ont compris la manœuvre qui consistait à discréditer, voire criminaliser l’armée malienne afin de la rendre hors jeu pour pénétrer la ville de Kidal. On connaît la suite, l’armée française interdit aux troupes maliennes l’accès à Kidal, prémices de la balkanisation du pays planifiée par l’Occident.
On y reviendra ! De nombreuses Ong sont les cautions, avec leurs publications tronquées, des puissances occidentales néocolonialistes. Les Hcr et Amnesty international font parties de ces Ong sous contrôle. Elles ne font même pas cas des civils maliens massacrés par les mercenaires «djihadistes» ; des millions de Congolais massacrés depuis des années…
Yamadou TRAORÉ
Analyste politique
KML
Source : L’Aube
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