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Depuis un certain temps, des détracteurs de la transition utilisent le nom de Adama Ben Diarra dit “Ben Le Cerveau” et Siriki KOUYATE, leaders du mouvement Yèrèwolo Débout sur les remparts, en détention, dans leurs communications pour dénigrer, voire jeter l’opprobre sur les autorités de la transition. Dans un communiqué en date du 18 mars 2024, le mouvement souverainiste et panafricaniste s’insurge contre cette situation et tient à s’en démarquer et ne se reconnaît point dans ces pratiques au dessein inavoué.

En dépit de l’absence de son commandant en chef, Adama Ben Diarra dit “Ben Le Cerveau”, qui a été de nouveau placé sous mandat de dépôt à l’effet de mener des enquêtes, Yèrèwolo, mouvement souverainiste et panafricaniste, semble décidé à poursuivre son objectif en renforçant sa volonté de soutenir la Transition et, ce, malgré les embarras qui soient apparus dans leurs rangs, ces derniers temps.

«Il nous a été donné de constater que certaines personnes utilisent les noms de nos camarades Adama Ben DIARRA et Siriki KOUYATÉ dans leurs communications pour dénigrer, voire jeter l’opprobre sur les autorités de la transition», relève un communiqué dudit mouvement.

Dans le même document, Yèrèwolo tient à rappeler que «la ligne du mouvement est et demeure le soutien, l’accompagnement et la protection de ces autorités qui se sont sacrifiées pour extirper le Mali des griffes de l’impérialisme».

Dans son communiqué, Yèrèwolo, sous la plume de son chef du Département communication, Drissa MEMINTA, rappelle à tous ses militants et sympathisants de l’intérieur comme de l’extérieur et à tous les panafricains et à la diaspora de redoubler d’efforts pour protéger la dynamique révolutionnaire enclenchée par le peuple et portée par les autorités du Mali, sous le leadership du président-colonel Assimi GOÏTA.

Pour rappel, “Ben le Cerveau” devait bénéficier d’une mise en liberté provisoire le lundi 4 mars 2024, après 6 mois de prison ferme et conformément à la décision de la Cour d’appel du 26 février. Malheureusement, le dimanche 3 mars 2024, il a été auditionné depuis sa cellule à Kéniéroba par des agents de la BIJ à travers un soit-transmis du procureur du Pôle national de lutte contre la cybercriminalité qui s’est auto saisi suite à une dénonciation d’une association pour “menaces et injures contre les autorités à travers deux enregistrements audios de conversations privées l’un en 2021 et l’autre en 2022”.

Le lundi 4 mars 2024 quand il a comparu, le Procureur a confié le dossier à un juge d’instruction qui, après l’avoir entendu, l’a placé sous mandat de dépôt à l’effet de mener des enquêtes…

Quant au porte-parole du mouvement, Siriki Kouyaté, son délibéré a été prononcé le 5 mars et il a été condamné à 18 mois dont 9 avec sursis. En principe, il doit avoir purgé sa peine au 11 juin prochain pour jouir de sa liberté.

Malgré le moment difficile pour le mouvement, celui-ci réaffirme sa confiance en la justice du Mali et exhorte les camarades à plus d’abnégation.

«Yèrèwolo tient à rappeler au peuple africain du Mali que la ligne du mouvement est et demeure le soutien, l’accompagnement et la protection de ces autorités qui se sont sacrifiées pour extirper le Mali des griffes de l’impérialisme», affirme le communiqué.

Pour ce faire,  Yèrèwolo appelle toujours ses militants et sympathisants et le vaillant Peuple du Mali à redoubler d’effort pour protéger la dynamique révolutionnaire enclenchée par le Peuple et portée par les autorités de la transition, sous le leadership éclairé et vigilant du Président Assimi GOÏTA.

Par Abdoulaye OUATTARA


Source : Info Matin

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