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La Présidente du conseil d’administration, Pr Fatoumata Sambou Diabaté a présidé la 46ème session ordinaire du Conseil d’Administration du Centre Hospitalier Universitaire CHU-Point. C’était hier lundi 25 mars 2024 dans la salle de conférence du CHU Point-G, en présence du Directeur général Pr Soumaïla kéita ; les membres du Secrétariat Général du Ministère de la Santé et du Développement Social; les Observateurs; ainsi que l’ensemble des Administrateurs.


Dans son discours introductif, le Directeur général du Centre Hospitalier Universitaire-CHU du Point G, Pr Soumaïla Kéita a rappelé que la structure se trouve confrontée à des difficultés depuis plus d’une décennie.

Il s’agit de : la vétusté des bâtiments et du plateau technique dans certains services; le manque de maintenance des équipements; l’insuffisance de ressources humaines dans certaines catégories; l’insuffisance du budget tant en fonctionnement qu’en investissement.

Il a souligné que, l’année 2024 se présente en termes de défis (apaisement du climat social, accessibilité et complétude des soins de qualité mais aussi la sécurité des patients…)

« il y a donc lieu de fonder un grand espoir sur l’engagement des plus hautes autorités de la transition pour faire du CHU du point G, un hôpital de référence, répondant à sa vocation de dernier recours dans la pyramide sanitaire« , a-t-il noté.


En effet, il a sollicité l’accompagnement des plus hautes autorités pour accomplir avec efficacité la noble et exaltante mission. Et a exhorté l’ensemble du  personnel socio sanitaire et les partenaires techniques et financiers à plus d’engagement pour assurer une prise efficace des patients.

Toutefois, il estime les perceptives annoncées par la direction générale, le patient est au cœur des priorités à travers le Ministre de la Santé et du Développement Social et selon la vision du Président de la Transition Son Excellence, le Colonel Assimi Goïta.

Au cours de son discours d’ouverture, la Présidente du conseil d’administration du CHU du Point G, Pr Fatoumata Sambou Diabaté a annoncé que, la 46ème session se tient dans des conditions sociopolitique et économique difficiles et cela dans un contexte où les tensions sociales ont beaucoup impacté les résultats de soins et des ressources.

Selon elle, cette présente porte sur la réalisation des activités, l’état d’exécution du budget au 31 décembre 2023, l’examen et l’adoption du PV de la 45ème session, l’examen et l’approbation de la programmation des activités et du projet de budget de 2024.

Elle dira que, le CHU-Point G, conformément à ses missions doit : assurer le diagnostic, le traitement des malades, des blessés et des femmes enceintes; prendre en charge les urgences et les cas référés ; participer à la formation initiale et assurer la formation continue des professionnels de la Santé ; conduire des travaux de recherche dans le domaine médical.

En effet elle a indiqué que, sans anticiper sur le bilan de 2023, l’Hôpital du Point G a continué à résoudre le défi du relèvement du plateau technique des services (la médecine nucléaire, la réanimation, le laboratoire d’anatomopathologie, la pneumologie, la entengogre gastrologie, la nephrologie, l’imagerie…) et le problème d’eau avec l’interconnexion entre les châteaux gracieusement offert par le Président de la transition et les autres.

À l’issue de la 45ème session ordinaire, le personnel du CHU-Point G a été responsabilisé à exécuter un certain nombre d’activités, parmi lesquelles : le renforcement du plateau technique; rehausser le niveau de réalisation des activités et des ressources; le renforcement de la communication pour une cohésion sociale ; l’élaboration d’un nouveau projet d’etablissement, etc.

« Cet effort a permis de mobiliser les ressources à 69,49% et de l’exécuter ce budget à hauteur de 65,26%« , a-t-elle souligné.

Le projet de budget 2024 du CHU du Point G, s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme de 7 391 745 134 FCFA contre 6 815 212 578 FCFA, comme dotation pour l’année 2023. Soit une augmentation de 8,46%.

Il servira entre autres à : renforcer les capacités d’intervention de l’Hôpital par des acquisitions d’équipements, de réhabilitation, le maintien au meilleur niveau des équipements déjà acquis;  assurer le bon fonctionnement des services techniques.


Aissetou Cissé

ÉchosMédias

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