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Le pays de la teranga ne cesse de nous donner de belles leçons de démocratie. Voici l’un des rares pays de l’Afrique de l’ouest francophone n’ayant jamais enregistré d’instabilité institutionnelle et politique. Pour beaucoup d’observateurs avertis, cette stabilité politico-institutionnelle réside dans la solidité des Institutions de la République Sénégalaise.


Et oui, cela peut paraître plausible. Ce, dans la mesure où la Conseil constitutionnel vient de débouter la maladroite décision du Président sortant, relative au report de l’élection présidentielle. Chose qui serait utopique sous d’autres cieux. L’ancien Président des USA, OBAMA , avait donc raison quand il disait que : « l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais des Institution fortes ». Ce qui est encore plus fascinant chez les wolofs, c’est surtout le sens de la mesure des acteurs politiques qui connaissent et respectent les limites : la ligne rouge pour l’intérêt supérieur de la Nation. Lors des péripéties liées à des poursuites contre le Président du PASTEF, l’énigmatique leader et jeune Ousmane SONKO , au firmament de la lutte , a invité ses milliers de sympathisants ayant bravé les répressions policières paralysant Dakar et une bonne partie de l’intérieur du pays , à la retenue . Il prend l’exemple sur un pays dont il aurait tu le nom, dans lequel, la lutte du peuple aurait été désorientée selon lui.    
En somme, nonobstant sa jeunesse, sa forte capacité de mobilisation, Sonko a jeté son dévolu sur les urnes en lieu et place de la rue. Aujourd’hui, il est parvenu à faire renoncer Gorgui , à son projet ‘’lugubre’’ de troisième mandat , même si cela l’aurait couté son éligibilité. Ainsi, le leader du renouveau, a passé le fanion à son Secrétaire général, comme pour insinuer qu’il ne s’agirait point de question de personne, mais d’idéal, de vision voire de conviction. Deuxième procédé à la limite mirobolant sous nos tropiques. Les premières tendances présagent sans doute une large victoire pour M. Bassirou DIamoye FAYE .

1 privilégier la stabilité politique advienne que pourra, pour l’intérêt supérieur de la nation ;
2 croire en ses convictions sans faux fuyants en bannissant le culte de personnalité ‘’le moi ou le chaos ‘’.
N’ayons aucun complexe d’épouser les bonnes pratiques peu importe d’où elles nous parviennent.


Baba Bourahima Cissé

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