Le lancement, ce 21 mars depuis Baïkonour, de la mission Soyouz MS-25 a été annulé quelques secondes avant le décollage. Le prochain essai aura lieu le 23 mars à l’occasion d’une nouvelle fenêtre de tir.
Le lancement, prévu ce 21 mars à 16h21, heure de Moscou, d’une mission habitée depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan n’a pas eu lieu. Les moteurs du lanceur Soyouz 2.1a, qui devait emmener sur la Station spatiale internationale (ISS) trois cosmonautes, ne se sont pas allumés dans le temps imparti, a précisé l’agence spatiale américaine. «Attention au complexe de lancement.
L’annulation automatique du lancement a eu lieu. Ramenez les unités du complexe de lancement à l’état initial», a indiqué le contrôleur de vol pendant les images en direct retransmises par l’agence spatiale russe Roscosmos.
«La commande automatique d’interruption du compte à rebours a été émise, mettant fin au lancement», a pour sa part déclaré le commentateur de la Nasa, qui retransmettait également le lancement. Celui-ci a précisé qu’il n’y avait «pas eu de démarrage de la séquence de moteurs normalement attendue à ce moment-là», 20 secondes avant le décollage.
Le lancement a été reporté au 23 mars, à 15h36, heure de Moscou. Premier vol pour la Biélorusse Marina Vassilievskaïa Le vaisseau devait s’amarrer, après un peu plus de trois heures de vol, au module Pritchal, lui-même attaché au module Naouka amarré au segment russe de l’ISS en orbite à 400 kilomètres d’altitude.
L’équipage de la mission Soyouz MS-25 est constitué de l’Américaine Tracy Dyson, du Russe Oleg Novitski et de la Biélorusse Marina Vassilevskaïa. Âgée de 33 ans, elle est la première femme cosmonaute biélorusse.
Bien qu’affectée par le climat de tensions entre Moscou et les chancelleries occidentales autour de l’Ukraine, la coopération entre la Russie et les Occidentaux se poursuit dans le domaine spatial. «Un accord a été atteint avec les partenaires américains en 2023 pour prolonger les vols croisés jusqu’en 2025», a déclaré Roscosmos fin décembre.
Dès juillet 2022, la Russie avait annoncé son intention de se retirer «après 2024» de l’ISS, où se trouvent en permanence ses cosmonautes et dans laquelle elle joue un rôle clé. La création d’une nouvelle station orbitale russe est dès lors présentée comme la priorité par Roscosmos.
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Source :RT en français