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Le Mouvement féministe du Mali (MFM), l’Assоciation pour l’Autonomisation des Femmes en Milieu Rural et Urhain (AFARMU) et l’Association pour l’Insertion des Femmnes et l’Epanouissement des Enfants (AIFEE) ont animé une conférence-débat, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.

C’était samedi 16 mars 2024 au Centre Chéché Dramé de Niamakoro Koko en commune V du district de Bamako, sous la co-présidence de Mme Djingarey Ibrahim Maïga, Coordinatrice du MFM; Mme Maïga Mariam Diawara, Secrétaire exécutive MFM ; Mme Camara Fatoumata Dacko, Vice-présidente de l’Association pour l’Insertion de la Femme et l’Epanouissement de l’Enfant (AIEFEE) ; entre autres.


Au cours de cette conférence-débat, animée par le Mouvement féministe du Mali (MFM), l’Assоciation pour l’Autonomisation des Femmes en Milieu Rural et Urhain (AFARMU) et l’Association pour l’Insertion des Femmes et l’Épanouissement des Enfants (AIFEE), à l’occasion de la célébration de la journée internationale des droits de la femme sous la thématique : << Représentativité des femmes à la vie publique et politique défis, enjeux et perspectives >>.


Cette journée a été une occasion pour les femmes d’échanger et de sensibiliser sur leurs droits, notamment les textes en vigueur au Mali, afin de valoriser les femmes à travers leur autonomisation.
Toutefois, l’accent a été mis sur les difficultés liées aux handicaps à surmonter, afin d’être candidates pour porter leur voix auprès des plus hautes autorités.


En effet, les conférencières ont relaté l’historique de la journée du 8 mars, expliqué la loi 052, la loi domaniale et foncière, la loi d’orientation agricole, la participation massive des femmes aux instances de décision, à savoir : les futures élections, l’égalité des chances entre hommes et femmes, etc.


Mme Maigan Mariam Diawara, Secrétaire exécutive du MPM a solliciter la mise en place des processus, des stratégies de mobilisation efficaces pour mieux positionner la question des femmes dans l’agenda politique national, régional et global. Aussi, encourager la lutte contre la discrimination socioculturelle, les inégalités, la violence et l’exclusion dans les organes de décision.

Pour sa part, la Coordinatrice du MFM, Mme Djingarey Ibrahim Maïga, elle a souligné la crédibilité du concept féministe au regard de l’opinion malienne et son intégration dans les organisations de droits de l’Homme.


A l’en croire au Mali, 20% des femmes sont nommées à des postes électives 10% des femmes occupent ta tête des partis politiques, 27% occupent le Conseil national de la transition ((CNT). Elle dira que les femmes maliennes sont confrontées à beaucoup de problèmes dans la société et les demandent à se donner la main pour la défendre leur autonomisation.


Quant à Mme Camara Fatoumata Dacko, Vice-présidente de l’AIEE, elle a salué le MPM pour avoir initier cette conférence-débat, qui selon elle, vise à renforcer les capacités des femmes dans le domaine entreprenarial. Ensuite, elle a réaffirmer tout son soutien aux côtés dudit mouvement,  dans sa lutte contre l’inégalité qui règne entre les hommes et femmes sur la scène politique et administrative.


Rappelons que le Mouvement Féministe du Mali (MPM) est un regroupement, composé de femmes de divers horizons : jeunes femmes leaders, féministes, pro-féministes, activistes des droits des femmes et des files, académiciennes, défenseurs-es des droits des femmes et des filles, actrices de la société civile, du secteur public et privé, des organisations de défense des droits humains, d’ONG et Associations luttant contre les oppressions patriarcales dans toutes leurs manifestations.

Leur point de convergence est l’’amplification des voix pour la promotion et la protection des droits des femmes et la justice de genre au Mali.


Aissetou Cissé

ÉchosMédias

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