L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en partenariat avec le ministère de la Santé et du Développement Social à travers le CNIECS (Centre National d’Information, d’Éducation et de Communication pour la Santé) a organisé une formation sur sur la protection contre l’exploitation, l’abus et le harcèlement sexuel, à l’endroit des journalistes sur la PEAS.
C’était hier jeudi 13 mars 2023, à Maeva Palace, sous la présidence de la représentante de la direction du Développement Social, Mme Dabo et co-animée par M. Ernest Lukumwena, Coordinateur PRS de l’OMS-Mali et M. Bakary Boré, Chargé de Programme au CNIECS, département Animation-Suivi-Evaluation.
Après les régions de Bougouni, Koutiala et Koulikoro la semaine passée, c’est au tour de Bamako de bénéficier de cette formation sur la protection contre l’exploitation, l’abus et le harcèlement sexuel, initiée depuis 2023 et dont plusieurs couches spécifiques ont bénéficié.
Au cours de sa présentation, le Coordinateur PRS de l’OMS-Mali, M. Ernest Lukumwena a rappelé que cette rencontre de renforcement de capacités, d’échanges et de partages d’expériences sur la thématique : « l’exploitation, l’abus et le harcèlement sexuel », des aspects liés aux violences sur le genre et connaitre les déséquilibres et le pouvoir par rapport à la communauté.
En effet, l’Exploitation et Abus Sexuel (EAS), qui est le fait d’abuser de de tenter d’abuser à des fins sexuelles, est utilisée par des personnes en position de pouvoir. Ces personnes peuvent inclure des travailleurs humanitaires, des enseignants, des soldats ou des autorités.
Pour sa part, M. Bakary Boré, Chargé de Programme au Centre National d’Information, d’Education et de Communication pour la Santé(CNIECS), département Animation-Suivi-Evaluation a souligné que le choix sur les journalistes et animateurs n’est pas forfuit : « c’est parce que vous êtes les porte-paroles des sans voix, appelés à relayer les informations, une fois outillé de l’information.
Si nous voulons avoir un résultat au niveau de la communauté sur la présente thématique, il est important de vous transmettre ce message plus fort et plus haut, afin d’atteindre les objectifs assignés ».
Pour lui, l’objectif est d’en faire un cheval de bataille pour donner le maximum d’information possible dans les différentes structures, afin de contrecarrer ces abus et harcèlement sexuel au niveau communautaire.
Pour les formateurs, à la fin de cette session avec l’expertise de l’OMS et des participants, les objectifs assignés à cet atelier doivent être atteints.
Aissetou Cissé
ÉchosMédias