La ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Dr Coulibaly Mariam Maïga a présidé la 9ème édition de la journée commémorative du lancement des activités de l’Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (APDP), couplé à la commémoration de la Journée Internationale des droits des femmes, édition 2024, organisée en collaboration avec le département de la promotion de la femme.
C’était jeudi 7 mars 2024 au CNDIFE, en présence du Président de l’APDP, Dr Mamoudou Samassékou ; les Commissaires de l’APDP,; les représentantes des Associations et ONG féminines; entre autres.
Selon le Président de l’Autorité des Données à caractère Personnel (APDP), Dr Mamoudou Samassékou cette journée commémorative du lancement des activités de l’APDP est organisée en collaboration avec le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille.
Il a précisé que, cette initiative conjointe reflète leur engagement commun envers la protection des droits fondamentaux de nos concitoyens, en particulier les femmes et les enfants dans un monde en pleine expansion numérique.
Pour lui, la protection des données à caractère personnel devient une préoccupation centrale, une question de sécurité, de respect des droits individuels et de préservation de la vie privée.
Toutefois il a exprimé que, l’importance de la protection des données à caractère personnel dans notre société moderne ne peut être sous-estimée. « Dans un paysage numérique en constante évolution, où les données constituent le carburant de l’économie numérique, il est impératif que nous accordions une attention particulière à la protection de la vie privée et des droits des individus« , a-t-il affirmé.
En effet, l’APDP a été créée dans cet esprit, avec pour mission principale de garantir que les données personnelles des résidents maliens soient traitées de manière loyale, transparente et sécurisée.
Cependant il estime qu’il est également crucial de reconnaître que certaines catégories de la population, en particulier les femmes et les enfants, sont plus vulnérables aux risques liés à l’utilisation abusive et inappropriée des technologies de l’information et de la communication, en particulier des réseaux sociaux.
« En cette période où les réseaux sociaux occupent une place de plus en plus importante dans nos vies, il est essentiel de sensibiliser ces couches aux dangers potentiels auxquels ils sont confrontés en ligne, tels que le cyberharcèlement, la cyberintimidation, la fraude en ligne, le vol d’identité, la violation de la vie privée entre autres« , a-t-il noté.
À l’en croire, à la veille de la journée internationale de la femme, il est particulièrement opportun de souligner l’importance de sensibiliser et d’informer cette couche vulnérable de la population, qu’est la femme.
Cette sensibilisation revêt une importance particulière au seuil du 08 mars, une journée qui célèbre les réalisations des femmes tout en soulignant les défis auxquels elles font face.
En ce jour commémoratif, le Président de l’APDP a exprimé sa reconnaissance envers le ministère de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille pour sa collaboration. Il a estimé qu’ensemble, ils pourraient travailler à créer un environnement numérique plus sûr et plus inclusif pour tous, en mettant l’accent sur la sensibilisation et l’éducation des femmes aux enjeux de la protection des données à caractère personnel.
La ministre Dr Coulibaly Mariam Maïga, s’est dit très honorée, car derrière la célébration du 8 mars, il n’y a pas que les fêtes. Elle a rassuré qu’après les pagnes, il y a tout un symbole, des messages et de nombreuses actions. Selon elle, cette activité qui porte sur la cyber violence portée envers les femmes, vient à point nommer.
Pour elle, le monde numérique contribue au développement de la société et des femmes de façon particulière, mais aussi le constat est que ces outils peuvent être très nocifs pour les femmes.
Elle a salué l’initiative de l’APDP de célébrer avec don département, dans le contexte du 8 mars, à travers une sensibilisation des femmes et des filles.
Elle dira qu’aujourd’hui, il est indéniable que les réseaux sociaux peuvent être très utiles, en termes d’autonomisation des femmes, avec les ventes en ligne, mais aussi peuvent nuire.
N.ous voulons que les outils du numérique, soient utulisés à cette fin et d’autres fins utiles, mais pas dans le sens de se nuire soit même ou la société.
Pour clore son intervention, elle a exhorté les femmes, jeunes filles et jeunes enfants du Mali de faire un bon usage des réseaux sociaux et des outils du numérique pour que l’autonomosation, l’éducation, le développement économique soit.
Aissetou Cissé
ÉchosMédias