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Cette information a été donnée par le coordonnateur des chefs de quartier de la Commune III, Modibo Djiré, à la faveur dune conférence de presse des leaders de la chefferie traditionnelle de Bamako et Kati, le 2 mars 2024 à la Maison de la presse.

Le thème était « Propositions pour l’élaboration de la loi portant sur la légitimité traditionnelle ».

La rencontre a enregistré la présence des coordonnateurs des chefs de quartier de Bamako, Seydou Sangaré, de Kati, Tiécoura Koné, de la Commune II, Mamadou Bouya Simpara, de la Commune III, Modibo Djiré, et de la Commune IV, Boubacar Tabouré.

Le coordonnateur des chefs de quartier de la Commune II, Mamadou Bouya Simpara, a fait la différence entre les chefs de quartier et les légitimités traditionnelles.

Il a remercié le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta pour avoir valorisé les légitimités traditionnelles.
M. Simpara a précisé que la solution du Mali passe par la sécurisation de l’ensemble du territoire, la résilience et la lutte contre la corruption.

Et d’ajouter qu’au cours de la crise, la chefferie traditionnelle n’a pas craqué mais est restée debout.

Il a invité la chefferie traditionnelle de se mobiliser pour leur cause.
Pour le coordonnateur de la Commune III du district de Bamako, Modibo Djiré, on ne veut pas que quelqu’un parle en notre nom, on veut être associé à toutes les actions du Mali.

Il a rappelé que depuis deux ans, les légitimités traditionnelles narrivent pas à rencontrer le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta.

Dans la déclaration lue par le coordonnateur des chefs du quartier de la Commune IV, Boubacar Tabouré, le recours au dynamisme interne de ces structures traditionnelles de gestion du pouvoir peut constituer un remède possible à la crise de défiance actuelle vis-à-vis des autorités politiques et administratives.

Il pourrait sans doute offrir la garantie dune démocratie véritablement participative et dune gouvernance équitable, proche de la structure mentale des populations. Il pourrait également contribuer plus significativement à impulser un développement durable, a-t-il souligné.

Et de poursuivre que la réhabilitation officielle et efficiente de la chefferie traditionnelle dans toute son autonomie, ses responsabilités pleines et entières dans le cadre de la loi de l’État et son prestige permettra de répertorier la totalité́ des chefs de village, de fraction et de quartier (VFQ), d’assister les populations, d’entretenir une communication formelle et plus accessible…

Dans les jours à venir, la chefferie traditionnelle de Bamako et Kati prévoit une rencontre avec le président de la Transition et le président du CNT pour présenter leur problème.

Mahfila Coulibaly

ÉchosMédias

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