Le Premier ministre, Dr. Choguel Kokalla MAÏGA, chef du gouvernement a animé le vendredi 1er mars 2024, un grand meeting au Palais des sports Salamatou MAÏGA de Bamako.
Le Premier ministre, Dr. Choguel Kokalla MAÏGA, chef du gouvernement a animé le vendredi 1er mars 2024, un grand meeting au Palais des sports Salamatou MAÏGA de Bamako. Au cours de ce meeting, le Premier ministre a mis l’accent sur la sortie de l’AES (Alliance des Etats du Sahel) de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et sur la situation du M5-RFP (Mouvement du 5 juin- Rassemblement des Forces Patriotiques). Dans son allocution, le Chef du gouvernement a livré un cours magistral sur le choix stratégique du Mali de créer l’Alliance des États du Sahel avec le Burkina Faso et le Niger. Une décision qui résulte de sanctions injustes et injustifiées de la CEDEAO contre le Mali. Ce choix, enchérira le Chef du gouvernement, constitue les prémices d’une paix durable et celles de la prospérité dans les trois pays. « Le processus de l’Alliance des Etats du Sahel demeure irréversible », a-t-il dit. Le Premier ministre est également revenu sur les circonstances de la naissance du M5-RFP, les difficultés rencontrées par le mouvement ainsi que les perspectives. Après la montée en puissance des Forces armées maliennes, dit-il, le M5-RFP veut aussi monter en puissance. Selon lui, l’objectif était de maintenir la cohésion au sein du Mouvement. « Il y a certains militaires, je les connais, qui cherchent à affaiblir le M5-RFP… », a souligné Choguel K. Maïga. A ses dires, la politique est un art et non le mensonge. « La transition doit durer autant qu’il faut…on veut tenir des élections dans un pays apaisé », a déclaré le Premier ministre, Dr. Choguel Kokalla Maïga. Pour le chef du gouvernement, la question des élections est technique. Il a rappelé les grandes réformes engagées au cours de la Transition et a réitéré son engagement auprès du Président de la Transition et du peuple malien de travailler à réussir la refondation du pays et la reconquête de la souveraineté nationale sur l’ensemble du territoire. A l’en croitre, la sécurité, la justice, et les reformes sont en cours d’être réalisées au Mali. « Si cette Transition échoue, c’est tout le peuple malien qui aura échoué », a-t-il conclu.
Source : Le Républicain