La cérémonie de présentation a été marquée par la présence des représentants du ministère des Affaires Étrangères, des corps diplomatiques et des consulaires accrédités au Mali, de représentants du Ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie Hôtelière et du Tourisme, et d’autres acteurs de la mode, c’était le vendredi 01 mars à l’hôtel Radisson collection.
Les préparatifs de la première édition de la Nuit du Textile Africain, organisée par la promotrice du Galerie des Hauts Coutures, Mme Keïta Marie Kaba, accompagnée de son époux M. Kaba, a exposé l’objectif de l’événement qui aura lieu le 18 mai prochain au CICB.
Dans son discours préliminaire, Mme Keita a évoqué l’ampleur de cet événement, porté par la Maison de Couture Chez Marie Kaba, qui va bien au-delà de la simple promotion du riche patrimoine vestimentaire africain. «Cette soirée de prestige aspire à transcender les frontières et à célébrer de manière participative la richesse du textile africain, tissant des liens forts qui vont bien au-delà des simples fils de coton et de soie, révélant ainsi la force des liens invisibles qui nous unissent en tant que continent», a-t-elle expliqué avec passion.
Cette première édition, « Mode et Diplomatie », témoigne de la volonté de la Maison de Couture de briser les barrières et d’utiliser la mode comme un langage universel pour favoriser la compréhension culturelle et renforcer les liens diplomatiques entre les nations africaines et le reste du monde.
Selon la promotrice Marie Kaba, l’importance de cette synergie entre la mode et la diplomatie, qui vise à promouvoir la diversité culturelle tout en créant des opportunités économiques et artistiques à l’échelle internationale. Si la mode est bien plus qu’une simple expression esthétique, elle est selon Mme Keita un langage universel qui transcende les barrières linguistiques et culturelles.
Cependant, la promotrice de l’événement « Nuit du Textile Africain », précise que cette première ne se limite pas à un simple défilé de mode, mais représente un véritable pont entre les nations, un dialogue entre les cultures et une affirmation de l’identité africaine dans toute sa splendeur et sa diversité.
Dans sa conclusion, Mme Keita Marie Kaba, révèle qu’«en ces temps où les frontières semblent se resserrer et où les différences sont parfois instrumentalisées, nous avons le devoir de rappeler que la véritable force réside dans notre capacité à célébrer nos différences et à les transformer en une source d’inspiration et de créativité».
Bakary Mamadou
COULIBALYÉchosMédias