Les chefs d’État des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont levé ce samedi une partie des sanctions contre le Niger et celles imposées au Mali et au Burkina Faso. Quelles sont les répercussions politiques et économiques de cette décision sur ces pays regroupés au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES). A quoi peut-on s’attendre ?
Reportage
Pour le politologue Bakabigni Keïta, cette décision de la CEDEAO était bel et bien prévisible. L’universitaire estime que les sanctions prises par l’organisation sous régionale ont été « contre productives ». Il ajoute que l’AES ne reviendra pas sur sa décision de se retirer de l’organisation. Bakabigni Keïta précise également que « le durcissement des sanctions a plutôt poussé les populations dans les bras du pouvoir »
Cette décision intervient après l’appel de l’ancien Président du Nigeria Yakubu Gowon. Il a demandé à la CEDEAO de lever les sanctions contre le Mali, la Guinée, le Niger et le Burkina Faso.
Source : Studio tamani