Les cadres indexés dans le fond à la gestion présumée de la pandémie à coronavirus par le bureau du vérificateur général, ont été obligé de rembourser à l’État. Pour rappel le Mali tout comme les autres pays du monde a connu la période de la pandémie à Corona virus.
Une guerre sanitaire mondiale déclarée à laquelle les professionnels de la santé se sont donnés à fond pour un combat sans merci.
Vu les urgences et les difficultés rencontrées, les ordonnateurs des dépenses (cadres soupçonnés pour fraude) ont géré avec beaucoup de peine.
Certe l’arrivée de la pandémie COVID-19 fut un moment très difficile pour notre pays. Sur le plan économique nous avons constaté une perte énorme. Ces agents sanitaires se sont donnés corps et âmes, pour lutter efficacement contre la COVID-19 avec peu de moyens et au risque de leur vie. Hommes et femmes, vieux et jeunes du système de santé ont donné les meilleurs d’eux même pour sauver des vies.
Au cours de cette lutte, certains d’entre eux-mêmes, sont morts et d’autres ont eu la vie sauve après leur contamination. Ils sont des milliers à garder les tristes souvenirs.
Cependant, malgré les efforts consentis, ces cadres ont été contraints de rembourser.
C’est ainsi que dans la plupart des cas, les responsables de ces structures se sont retournés contre les personnes ayant bénéficié de ces fonds comme primes de gardes et contre les membres des comités de pilotage de l’épidémie.
Dans la foulée, le remboursement devient obligatoire pour chaque agent ayant perçu cet argent, vu que les ordonnateurs se sont déjà acquittés desdits montants. Le remboursement des primes de gardes des agents, choisis dans la lutte contre la maladie à Coronavirus et les frais liés à l’achat des équipements et des consommables médicaux seront remboursables.
Même si après ces agents vont se retourner vers contre leurs structures respectives pour recouvrer leurs dûs.
Il devient urgent que les agents fassent la part des choses pour éviter l’amalgame.
M. COULIBALY
ÉchosMédias