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Une région pourrait redevenir une véritable mine d’or dans quelques années, tant les stocks semblent très importants.

Se dirige-t-on vers une nouvelle ruée4 vers l’or, en France, en 2024 ?! La course à l’obtention du plus précieux métal est relancée dans l’Hexagone. Un site avec un « potentiel de gisement important » va être exploité dans les années à venir pour tenter d’extraire des kilos de pépites dorées. L’Etat vient de donner son feu vert. L’objectif : « contribuer grandement à l’indépendance d’approvisionnement de la France et de l’Europe en métaux précieux et stratégiques. »
Alors que les Côtes d’Armor, le Gard et les Pyrénées sont les principaux secteurs aurifères encore connus en France, un nouveau devrait donc voir le jour. Celui-ci est situé dans l’ouest du pays, au cœur du Limousin. Dans une zone comprise entre Limoges, Brive, Périgueux et Angoulême, un périmètre de recherche a été déterminé. Il comprend les communes de Chalard, Ladignac-le-Long (Haute-Vienne) et de Jumilhac-le-Grand (Dordogne).
Ce site n’a pas été choisi au hasard. Il s’agit d’une ancienne exploitation minière, dite du « Bourneix », fermée en 2002 et qui a toujours été le théâtre de recherche d’or au fil des siècles. Aujourd’hui, « plusieurs dizaines de tonnes d’or » y seraient toujours enfouies. Le village du Chalard se situe également en lisière de « l’un des plus gros districts aurifères français, avec des teneurs supérieures à la moyenne internationale « , indiquait Thomas Poitrenaud, géologue et président des mines arédiennes, au Figaro en 2023. Et ce, alors que le kilo d’or se monnaye autour de 60 000€.

La découverte d’argent, d’étain, de cuivre, de zinc, de plomb ou encore de nickel est aussi espérée. Mais ne pensez pas pouvoir venir de vous-même avec votre chapeau et votre tamis. L’extraction est encadrée et réservée à la société Aurelius Ressources, filiale d’une société anglaise éponyme, spécialiste de l’exploitation minière. Pour l’heure, l’entreprise va explorer les sols pendant au moins cinq ans, période qui permettra de déterminer si une exploitation peut alors être mis en place pour extraire les métaux. La société a très bon espoir de mettre en place un mine.
Certaines voix tentent de s’élever pour s’opposer au projet, notamment face au risque de pollution qu’il pourrait engendrer. Dans un courrier, l’association Stop Mines 87 s’inquiète que « les sites exploités soient irrémédiablement pollués », rappelant que « les pollutions ne sont pas ou trop peu prises en charge par les exploitants. » Elle alerte également sur les quantités d’eau « considérables » nécessaires sur une telle exploitation. L’étude d’impact de l’exploitant du site reconnait des pollutions mais affirme que les effets ne seront que « temporaires ».
………..Linternaute.com

Source : L’internaute

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