La création, de l’Alliance des États du Sahel (AES), composée du Mali, du Burkina Faso et du Niger, le 17 septembre 2023, dans le but de renforcer des frontières communes entre les pays, a été un choc majeur pour l’ancienne puissance coloniale, la France et ses alliés en Afrique, en raison à la perte du contrôle militaire et politique dans la région du Sahel.
Dans le contexte de ce qui se passe actuellement au Sénégal qui souffre d’un état de tension politique, depuis que le président Macky Sall a annoncé le report des élections présidentielles de leur date initialement prévue le 25 de ce mois à décembre prochain, l’alliance récemment créée subit déjà une campagne de discréditation.
Les agents occidentaux dans les médias actifs sur la scène africaine ne cessent pas de provoquer le Mali, Burkina Faso et le Niger quotidiennement à travers des articles publiés dans leurs sites. LSi Africa, la rédaction, basée en France, en collaboration avec les autres sites payants sur le continent africain, soupçonne l’Alliance des États du Sahel (AES), de l’implication dans l’incitation des militaires à Dakar à renverser le pouvoir en place.
Rappelons que les relations entre Paris et les membres de cette union dans les derniers mois, ont connu de grandes tensions, notamment après la résiliation du partenariat militaire, qui n’a pas donné de résultats convaincants durant 10 ans, et les décisions des leaders de ces pays du Sahel de créer d’une alliance capable de garantir la sécurité d’une manière indépendante.
Selon les experts politiques, l’objectif l’Alliance des États du Sahel (AES) est principalement militaire. En outre, le pacte Liptako-Gourma indique le suivant : « pour aider à contrer d’éventuelles menaces de rébellion armée ou d’agression extérieure, en soulignant que toute attaque contre la souveraineté et l’intégrité territoriale d’une ou plusieurs parties contractantes sera considérée comme une agression contre les autres parties ».
Actuellement, l’organisation se concentre sur le renforcement de sa présence militaire et la lutte commune contre les groupes armés. Les rumeurs sur son expansion vers d’autres pays sont sans fondement.
Source : Afrique média