Dans un contexte de forte chaleur en vue, les agents de la maison du courant se distinguent mal sur le terrain. Une situation au quartier Golfe a attiré notre attention sur ce qui est loin d’être un cas isolé.
Tout se passe dans la famille PENDICH où, depuis près de 6 mois, les tensions étaient palpables. Allusion faite aux émissaires de l’EDM du quartier voisin à Kalaban Coro, qui multipliaient les sorties.
Chaque fin du mois, ils répondaient présents pour les factures impayées. Sauf que la maîtresse de maison qui nous a interpellé a découvert le pot-aux-roses.
Venus de nulle part, ces agents avaient pour habitude d’argumenter une coupure d’électricité sur des faits réels. Le ménage de notre source dispose d’un compteur conventionnel qui se manipule manuellement. En plus d’être discourtois, ils coupaient sans ménagement l’électricité de notre consœur.
Seulement, l’agent qui était le plus un habitué de cette pratique a passé un sale quart d’heure. Arrivé pour mettre à exécution son traditionnel sevrage électrique, il s’est confronté à une farouche résistance.
Et pour cause, sur un arriéré de 4 mois, dame PENDICH en avait réglé 2 mensualités. Celui qui pointa le nez a daigné faire croire que le semestre impayé était d’actualité. Une faille qui a permis à notre interlocutrice de savoir qu’il s’agissait d’un usurpateur de titre et qu’il n’avait aucune idée du point exact. Il n’était donc pas en mesure de s’en sortir lorsqu’il fut soumis à une épreuve d’explication par la patronne des lieux.
De quoi lui inspirer l’idée de filmer son visiteur qui prétendait agir au nom de l’EDM. Il a donc pris ses jambes jusqu’au cou, confirmant du coup les soupçons de cette dame qui a bien voulu nous alerter. Ce cas est loin d’être isolé et justifie un recours aux compteurs prépayés. Plusieurs supposés émissaires de la structure chargée de la desserte en électricité s’introduisent dans les ménages pour cette pratique qui n’a d’autre but que de rançonner les maigres ressources des consommateurs soumis à la conjoncture sur fond de délestages infinis.
Au prestataire de s’assumer pour que chacun puisse distinguer les vrais agents de terrain des escrocs pour qui les factures impayées sont devenues un filon.
I Keita
Source : Le témoin