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L’organisation panafricaine fait face à plusieurs défis en 2024.
Le 37e Sommet ordinaire de l’Union Africaine (UA) s’ouvre ce jeudi, 14 Fevrier, à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, dans un contexte où le continent africain est confronté à de multiples défis et crises.

Ce sommet, qui se clôturera dimanche prochain, marque une étape cruciale pour l’organisation panafricaine, alors que les regards se tournent vers l’élection de son nouveau président pour l’année 2024. Un poste pour lequel le Mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani est pressenti en remplacement du Comorien, Azali Assoumani.

L’élection du prochain président de l’UA mettra fin à plusieurs mois d’intenses négociations, offrant ainsi à l’organisation continentale l’opportunité d’éviter une crise interne qui aurait pu compromettre sa cohésion et son efficacité dans la résolution des problèmes continentaux.
Parmi les sujets brûlants à l’ordre du jour de ce sommet figure la crise politique qui secoue le Sénégal. Le report de l’élection présidentielle par le chef de l’Etat Macky Sall, à seulement trois semaines du scrutin, a plongé le pays dans une confusion politique sans précédent.
Cette situation délicate au Sénégal souligne l’importance pour l’UA de trouver les moyens adéquats pour promouvoir la démocratie et le respect des processus électoraux sur le continent. Cette année, 19 élections présidentielles ou générales sont prévues un peu partout en Afrique.
Toutefois, certains pays seront absents des débats du sommet, suite à leur suspension pour cause de coups d’État. Le Gabon et le Niger, tout comme le Mali, la Guinée, le Soudan et le Burkina Faso, ont été suspendus depuis 2021 et 2022, soulignant les défis persistants en matière de gouvernance et de stabilité politique dans certaines régions africaines.
Malgré ces crises et tensions, l’Afrique affiche une ambition croissante sur la scène internationale, symbolisée par son adhésion au G20 en septembre 2023. Cette intégration suscite néanmoins des questionnements quant au rôle que l’organisation panafricaine entend jouer sur la scène internationale.
« L’UA va devenir un acteur de politique internationale. Mais quel acteur ? », se demande Paul-Simon Handy, directeur régional Afrique de l’Est à l’Institut des études de sécurité (ISS), exprimant ainsi les interrogations et les attentes vis-à-vis de cette nouvelle dynamique.
……….Apanews

Source : Apanews

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