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Depuis l’annonce inattendue de l’annulation du concours de la fonction publique, les citoyens ordinaires sont en proie à l’interrogation constante, assoiffés de vérité sur les véritables raisons qui ont conduit à cette mesure radicale. Selon les investigations menées, plusieurs cadres de l’administration seraient impliqués, laissant entrevoir une rupture qui a commencé par les maillons les plus fragiles.

Les premières arrestations ont ciblé certains membres du cabinet de la fonction publique et du Dialogue Social, mais leur capture n’a pas suffi à apaiser les inquiétudes. Une enquête plus approfondie est nécessaire pour débusquer les gros poissons qui pourraient encore être actifs dans leurs manigances.

D’après des informations récentes, dix personnes ont été placées en garde à vue au Pôle Économique et Financier de Bamako pour « corruption et faux usage de faux » dans l’affaire de « fraude au concours d’entrée dans la fonction publique 2023 ». Parmi les personnes arrêtées figurent le chef de cabinet du ministère du travail, trois chargés de mission, un lieutenant-colonel des douanes et le directeur du Centre National des Concours.

La lutte contre la corruption, lancée par les plus hautes autorités maliennes, suscite un espoir palpable parmi la population. Il est impératif de purifier les rouages de l’administration afin que chaque citoyen puisse bénéficier de l’équité tant attendue. Cette annulation du concours, loin d’être anodine, révèle les profondeurs troubles où se jouent les enjeux de transparence et d’intégrité au sein de l’appareil étatique.

A. Traoré

ÉchosMédias

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