La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est une organisation régionale qui regroupe huit pays africains de la zone CFA (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Conakry, Mali, Niger, Sénégal, Togo), plus le Cap-Vert, la Gambie, le Ghana, la Sierra Leone, la Guinée- Bissau, le Liberia, le Nigeria.
Elle a été créée le 28 mai 1975 à Lagos (Nigeria) avec pour mission de promouvoir l’intégration économique dans tous les domaines.
Son objectif majeur était de constituer en 2005 un marché ouest-africain et une union monétaire, n’a pas été atteint en raison des problèmes politiques, économiques et monétaires affectant ses membres, en particulier l’alignement entre le CFA et les autres monnaies qui devraient adopter leur propre monnaie commune : l’Eco. Avec le retrait de trois pays du Sahel dont les présidents ont été des membres fondateurs de la CEDEAO (Mali, Niger, Burkina Faso), c’est un suicide politique qui guette l’organisation régionale.
La France en Afrique: Elle mène une politique néocolonialiste en Afrique
«De Gaulle est venu en décolonisateur, non pas pour écrire la fraternité sur les murs mais pour définir pour la France une nouvelle forme de présence française en Afrique», dixit Stanislas Spero Adotevi.
L’un des éléments majeurs de la présence française après les indépendances fut le maintien de la zone franc. Pour comparer avec le cas britannique, les États africains de la zone sterling prirent très vite la responsabilité de soutenir leur propre monnaie, sur la parité de deux (02) unités locales pour une livre sterling, mais par la suite nombre d’entre eux comme le Nigeria (Naira), s’alignèrent sur le dollar américain.
La Gambie (dalassi).
La monnaie n’était donc pas un facteur de cohésion du Commonwealth. Les États francophones continuèrent à utiliser le franc CFA, à l’exception de la Guinée qui s’était exclue en choisissant l’indépendance en 1958 et du Mali de 1962 à 1967.
En outre, le maintien des communautés linguistiques est certainement l’un des héritages majeurs de la colonisation, bien qu’il ait été l’objet de discussion dans plusieurs pays indépendants. La division en Afrique anglophone, francophone, lusophone s’est perpétuée, à côté des régions arabophones ou swahilies.
La francophonie constitue jusqu’à présent un axe de la politique française, doté d’une organisation et d’un ministère spécifiques.
Source : Inter De Bamako