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Depuis la rectification de la Transition, le Mali, sous la gouvernance du Colonel Assimi Goïta, a réalisé d’énormes progrès sur la scène internationale grâce au leadership et à la détermination des nouvelles autorités. Après le retrait des forces étrangères, le pays a réussi à rétablir l’intégrité de son territoire. Afin de recoudre le tissu social érodé par une décennie de guerre imposée, le président Assimi Goïta a mis un terme à l’Accord pour la paix en faveur du Dialogue inter-maliens.
Ce forum, réunissant toutes les couches de la société malienne, vise à unir les Maliens autour de l’essentiel : le Mali et son avenir.
Le peuple malien, qui a enduré des années de souffrance, a traversé des crises politiques majeures. La démocratie, censée être la solution, a malheureusement exacerbé les divisions sociales, créant des tensions intra et intercommunautaires. Les élections, considérées comme un moyen de démocratisation, ont plutôt ravivé des conflits profondément enfouis dans l’histoire. Les groupes indépendantistes, profitant de la fragilité de l’État, ont alimenté un front nord réclamant une indépendance hypothétique. Cette rébellion a trouvé des alliés parmi les groupes armés terroristes, entraînant le pays dans des querelles destructrices qui ont profondément affecté le tissu social et menacé l’unité nationale.
Pour remédier à cette situation, le Mali a adhéré à l’Accord pour la Paix et la Réconciliation issu du Processus d’Alger (APR). Malgré les multiples efforts déployés par le gouvernement, les résultats ont été insuffisants, plongeant l’Accord dans une impasse profonde.
Cependant, après la reconquête totale du territoire, les autorités de la Transition ont décidé de réunir les Maliens pour discuter de l’essentiel : l’avenir du Mali. Cette volonté politique a été annoncée par le président de la Transition lors de son adresse à la Nation à l’occasion du nouvel an. Moins d’un mois après, à travers le communiqué N° 0065 du 25 janvier du Gouvernement, notre pays mettait fin à l’Accord. Aussi, le président Goïta a créé, par décret N° 2024 — 0053/PT-RM du 26 janvier 2024, le Comité de pilotage du dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale. Les membres du comité ont été nommés par décret N° 2024 — 0061/PT-RM du 31 janvier 2024. Il est présidé par l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga.
Le comité est composé de 140 membres, tous représentants de divers secteurs, tels que les Forces Armées maliennes, la magistrature, le barreau malien, les partis politiques, la presse, les arts et la culture, les confessions religieuses, les organisations de la société civile, les associations communautaires et le secteur privé, etc. Le Comité a pour mission principale de faciliter un dialogue ouvert permettant à chaque voix d’être entendue, dans le but de restaurer la paix et de consolider l’unité nationale. Par ces décisions, le président a ramené en famille un linge qui n’aurait jamais dû y sortir.
Le retour à nos valeurs
Le président du Comité, Ousmane Issoufi Maïga, souligne l’importance de cette initiative, affirmant que le Dialogue sera la nouvelle Assemblée du Peuple, le lieu où les Maliens pourront discuter fraternellement et restaurer la grandeur passée de leur pays. « Il ne s’agira pas pour nous de faire table rase de tout ce qui a été obtenu jusqu’ici, mais d’engager tous les membres de la grande famille Mali dans la production d’un linge candide, immaculé et que rien ni personne ne pourrait plus jamais souiller », a lancé, lundi 5 février 2024, l’ancien PM Maïga au cours de la cérémonie d’installation du Comité de pilotage.
Il a ajouté : « Les Maliens ont la volonté et surtout ils en ont le génie. Ils aiment se parler et ils savent se parler. Par la création de cette commission, vous leur donnez l’occasion inouïe de le faire en toute fraternité, en toute convivialité ».
Le Dialogue sera le Batou Mawdo d’Ahmadou Sékou, le Margari béro de Sony Ali Ber et de l’Askia Mohamed et le nouveau Kouroukanfouga. Il est donc important et vital que toutes les forces vives de la nation accompagnent cette initiative pour redonner à notre pays sa splendeur d’antan.
Correspondance particulière
