Les Chefs d’États du Mali, du Burkina et du Niger déplorent que « la CEDEAO n’ait pas porté assistance à leurs pays dans le cadre de lutte existentielle contre le terrorisme et l’insécurité ».
Pire, lorsque «ces états ont décidé de prendre leur destin en mains, l’organisation a adopté une posture irrationnelle et inacceptable en imposant des sanctions illégales, illégitimes, inhumaines et irresponsables en violation de ses propres textes», fustigent-ils dans le communiqué.
Toutes choses qui ont «davantage fragilisé les populations déjà meurtries par des violences imposées par des hordes terroristes instrumentalisées et téléguidées».
Les Présidents de transition du Burkina, du Mali et du Niger décident en toute souveraineté du retrait de leurs pays de la CEDEAO. Selon eux, les vaillants peuples de ces trois pays « constatent avec beaucoup de regrets et d’amertume que l’organisation s’est éloignée des idéaux de ses pères fondateurs et du panafricanisme ».
Le communiqué dénonce aussi « l’influence des puissances étrangères sur la CEDEAO qui ajoute-t-il a trahi ses principes fondateurs. Elle est devenue « une menace pour ses états membres et ses populations dont elle est censée assurer le bonheur », martèlent les chefs d’Etat du Mali du Burkina et du Niger.
Source : Studio Tamani