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Les responsables de la Section des Commerces du SYNABEF (Syndicat National des Banques, Assurances, Microfinances, Etablissements Financiers, Entreprises pétrolières et Commerces du Mali) étaient face à la presse, le samedi 20 janvier 2024, à leur siège à Bamako, pour inviter leurs militants à se mobiliser pour la réussite de la grève de 72 heures qui débute ce lundi 22 janvier 2024.

Le syndicat exige la satisfaction de 22 points de revendications dont l’amélioration des conditions de vie et de travail de ses militants. Le point de presse était animé par le secrétaire général de la section des commerces du SYNABEF, Aboubacar Coulibaly, en présence de Mamadou Tamba Tirera, secrétaire général de la fédération syndicale de gérants des sociétés nationales et multinationales et d’autres personnalités.

Dans un préavis de grève adressé au Directeur National du Travail (DNT), le Secrétaire général de la Section des Commerces du SYNABEF exige la satisfaction 22 points de revendications qui sont entre autres : le retour sans condition des salariés renvoyés illégalement par la Direction Générale Ubipham Mali avec le rappel de leurs salaires durant toute la période d’absence ; la révision à la hausse de l’indemnité de transport pour les travailleurs de Ubiphann Mali qui seront affectés à SAMAYA ; l’octroi d’une indemnité d’installation pour les salariés qui seront affectés sur le nouveau siège de Ubipharm Mali à SAMAYA ; le départ sans condition du Directeur Général et la Responsable des Ressources Humaines de Ubipharm Mali pour un climat social serein et apaisé ; le respect de la liberté syndicale et des droits syndicaux dans les entreprises ; la régularisation de tous les intérimaires conformément au procès-verbal de conciliation du 26 juillet 2023 au plus tard le 31 décembre 2024 dans toutes les entreprises du secteur des commerces ; la mise en œuvre immédiate et effective des protocoles d’accords signés par les Entreprises du secteur de Commerce au Mali ; la régularisation des cotisations sociales INPS des travailleurs intérimaires de PMU Mali ; la mise en place des dispositifs favorisant la promotion des compétences en interne dans toutes les entreprises ; la reprise de tous les salariés mis injustement au chômage économique à AUXIGAGES et la régularisation de leurs situations à l’INPS et à l’AMO ; la mise en place du fond social conformément à l’Ordonnance de 1969 et son décret N°148 PG-RM du 22 novembre 1971 avec rétroactivité sur les cinq dernières années dans toutes les Entreprises ; la mise en place des accords d’établissements dans les entreprises respectives ; la révision des contrats des travailleurs revendeurs de PMU Mali ; l’uniformisation du taux de 6% de ristourne pour les travailleurs revendeurs (PB et BK) et l’acquisition des terrains d’habitation pour tous les travailleurs de PMU Mali ; l’uniformisation des échelons des travailleurs permanents de PMU Mali conformément aux recommandations de la Direction Nationale du Travail ; la prise en charge immédiate des coulages des gérants par la facturation à la pompe, et le remboursement des coulages supportés abusivement durant toute la période de leurs gérances ; l’augmentation des marges à 40 FCFA par litre et par produit et l’intervention de l’Etat dans la fixation et la stabilisation de ces marges ; la restitution de tous les biens immobiliers et le rétablissement des gérants dépossédés et chassés du fait du système instauré (coulage, charges exorbitantes et marges réduites par produit) ; le renouvellement triennal des contrats pour tous les gérants en vue de garantir un partenariat équitable (partage des charges en fonction des risques et gains de chaque partenariat) ; l’attribution des nouveaux TPE acquis avec le deuxième partenaire de PMU Mali conformément à l’engagement de la Direction Générale d’attribuer le même nombre de machine aux revendeurs une fois le nouveau contrat conclu ; le paiement du rappel des six mois de l’augmentation du taux de ristourne de 1,5% aux revendeurs du PMU Mali conformément aux engagements pris lors des discutions sur le préavis portant sur le point ; la mise en place d’une commission composée des représentants des revendeurs, des représentants du SYNABEF et des représentants de la Direction générale de PMU Mali pour examiner et mettre en œuvre l’inscription des travailleurs revendeurs à l’INPS et à l’AMO. « Faute d’obtenir satisfaction entière aux points des revendications ci-dessus, la section des commerces du SYNABEF décide d’observer une grève de 72 heures sur toute l’étendue du territoire national. Cette grève débutera le 22 janvier 2024 à 00 h 00 et s’achèvera le 24 janvier 2024 à minuit », révèle le secrétaire général de la section des commerces du SYNABEF, Aboubacar Coulibaly.

Aguibou Sogodogo

Source : Le Républicain

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