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A l’occasion de sa traditionnelle présentation de vœux à la presse, le mercredi dernier, Me Mountaga Tall, président du congrès National d’Initiative Démocratique (CNID FASO YIRIWA TON), a dit ses vérités aux journalistes venus nombreux assisté à cette cérémonie.
« La presse est sans doute irremplaçable en démocratie. Mais pour jouer pleinement son rôle, elle doit combler certaines de ses faiblesses qui sont d’ailleurs reconnues par ses propres faîtières et de régulation. À cet égard, on peut citer les questions liées à la formation initiale et continue des hommes de médias, la sécurité de leur emploi, le respect de la déontologie, les questions d’organisation et de structuration, la faiblesse des moyens, l’indépendance, la responsabilité du journaliste face au citoyen et in fine à la justice. L’aide à la presse peut y contribuer, mais elle n’y suffirait pas. C’est au prix de ces efforts endogènes, que d’autres voix pourraient se joindre à la mienne, pour obtenir la dépénalisation des délits de presse qui ne saurait jamais être l’irresponsabilité », a-t-il affirmé.
C’était en présence du président de la maison de la presse Bandjougou Danté, entouré pour la circonstance du président de l’URTEL, Mamoudou Bocoum, du président de l’UNAJOM, Fakara Fainké ainsi que le président de l’APPEL Mali, Modibo Fofana. Pour Me Tall, l’année, 2023 a été riche en événement, dont certaines façonneront de façon durable l’avenir du pays. Parmi ceux-ci, figure en bonne place la nouvelle constitution pour l’adoption de laquelle, il s’est fortement impliqué avec son parti.

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Abordant les difficultés de l’année écoulée, Me Tall a fait savoir que les Maliens ont beaucoup souffert aussi de la hausse du coût de la vie et surtout des coupures intempestives et prolongées de courant qui ont impacté toutes les activités sur l’étendue du territoire.
« Le coût de cette crise, s’il est calculé, atteindra allègrement plusieurs centaines de milliards de nos francs. Le temps n’est donc pas aux conversations et critique de grin, mais plutôt à situer les responsabilités et à mettre en œuvre de solutions pérennes qui ne seront pas miraculeuses ».
Pour finir, le président du CNID a émis le souhait que ces vœux soient les derniers qu’il présente au nom de son parti. À l’en croire, cela ne signifie nullement que la tradition ancrée sera remise en cause. « Elle se poursuivra et s’améliorera sans doute inchallah », a-t-il promis.
A.T.Dansoko/Malijet.com

Source : Malijet

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