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Hier, le lundi 15 janvier 2024, les familles fondatrices de Bamako, les autorités religieuses, et les forces vives de la nation ont présenté leurs vœux de nouvel an au Président de la Transition, le Colonel Assimi GOÏTA. La cérémonie traditionnelle s’est déroulée dans la salle des banquets du palais de Koulouba, enregistrant la présence de plusieurs membres du gouvernement.
Dans son discours, le Chef suprême des armées a partagé des révélations au cœur de certains problèmes endurés par la nation malienne, reconnaissant les sacrifices des populations pour retrouver notre souveraineté. Il a exposé les enjeux liés aux choix de direction de la transition, soulignant les propositions de la France, d’autres puissances étrangères, et même de la CEDEAO.
Le président français, E. Macron, l’a appelé pour recommander trois personnes pour gérer la transition, demandant une déclaration officielle de confiance envers ces personnes. En réponse, le président de la transition a souligné que les Maliens sont en concertation pour prendre une décision commune, refusant la proposition directe de Macron.
En retour, Macron lui a conseillé de faire attention, évitant les erreurs commises par feu IBK, soulignant l’importance de prendre des décisions sans hésitation. « J’ai maintenu ma position, et notre échange a pris fin », a déclaré le Colonel Assimi GOÏTA.
Il a précisé qu’au-delà de la France, l’ambassadeur d’une autre puissance étrangère est aussi venu me proposer deux noms : le président de la transition et son Premier ministre. En plus, la CEDEAO avait également son propre candidat pour la gestion de la transition. « C’est la raison pour laquelle nous avons pris notre destin en main en assumant nos responsabilités. Il n’y a pas d’amitié entre les États ; nous devons défendre nos intérêts », a souligné le chef de la transition.
Zana/Malijet.com
Source : Malijet
