Le PCA de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS), Yacouba Katilé, a présidé le 28 décembre 2023, les 102, 103 et 104e sessions du conseil d’administration de l’Institut, en présence du directeur général de l’INPS, Ousmane Karim Coulibaly et des administrateurs.
L’ordre du jour porte de la 102e sur l’examen et l’adoption du projet de budget 2024 de l’Amo, de la 103e sur l’examen et l’adoption des projets de budget et de programme d’activités 2024 de l’INPS, et la 104e sur l’examen et l’adoption du rapport d’activités du directeur général et des états financiers de l’exercice clos au 31 décembre 2022 de l’INPS. Le PCA de la Canam a indiqué que l’INPS demeure l’instrument de protection sociale des travailleurs du secteur privé et assimilés. Pour lui, s’affilier à l’INPS, c’est assurer la sécurité sociale de ses salariés. M. Katilé dira que les ressources de cotisations demeurent les principales sources de financement des prestations sociales auxquelles les travailleurs ont droit.
Il a invité les employeurs qui restent en marge de l’œuvre de solidarité à tout mettre en œuvre pour s’affilier et acquitter les cotisations sociales, en application des dispositions pertinentes du Code de prévoyance sociale.
La sécurité sociale est-elle l’instrument le plus privilégié pour lutter contre la vulnérabilité de la population face aux aléas de la vie, s’est-il interrogé. Il a rappelé que la prévision de recettes Amo au titre de l’exercice 2024 se chiffre à 61 577 140 229 F CFA contre 58 014 677 060 FCFA en 2023, soit une augmentation de 7%.
Concernant le budget de 2024, il a informé que le budget de 2024 de l’INPS est arrêté en recettes à 268 451 771 209 F CFA et en dépenses à 254 350 825 910 F CFA. Il dégage un solde d’exploitation prévisionnel de 14.100.945.299 F CFA, a-t-il ajouté.
Et de poursuivre que ce budget est en augmentation de 6,3% au titre des recettes et de 5,8% au titre des dépenses par rapport à celui de 2023.
Malgré un environnement difficile, il ressort des Etats financiers de l’exercice 2022 s’est clos sur un résultat excédentaire qui se chiffre à 17 427 691 312 F CFA contre 12 714 334 731 F CFA en 2021, soit une progression de 37%. Le bilan de l’exercice que l’INPS a redistribué dans les prestations plus de 67% des cotisations encaissées, toutes branches confondues, a-t-il constaté.
Il a remercié les administrateurs pour leur engagement et leur dévouement du personnel de l’Institut et de l’implication des membres du Conseil d’Administration.
Le PCA de l’Institut a annoncé qu’il est attendu en 2024, une augmentation des dépenses techniques par rapport à celles de 2023. Ces dépenses prennent en compte la pression des demandes de liquidation anticipée des pensions et la forte augmentation du taux et des demandes de prestations familiales, a-t-il souligné.
Il s’agira l’extension de la couverture sociale, l’amélioration des conditions de travail du personnel dans un environnement décent et sécurisé, la maîtrise des dépenses techniques, l’optimisation des recettes de cotisations à travers des contrôles pointus, la lutte contre le travail clandestin…
Il a invité les acteurs impliqués dans la gestion de l’INPS à redoubler de vigilance et le personnel à plus d’efforts pour que notre Institut soit toujours à hauteur d’attente.
Mahfila Coulibaly
ÉchosMédias