Loin de tout montage, les commerçants grossistes comme détaillants du Mali, d’une seule voix derrière l’association pour le développement du commerce, expriment leur ras – le-bol face à la concurrence déloyale qui gangrène le secteur.
Dans une synergie nationale à l’ère de la refondation du pays, l’association pour le développement du commerce au Mali et ses partenaires, brisent le silence, le jeudi 21 décembre 2023 au centre Djoliba de la commune II ; pour hausser le ton devant un fléau qui pollue le secteur du commerce au vu et au su de tous : la concurrence déloyale.
Avec la mondialisation, le laisser faire s’accroît au Mali. Une pratique qui longtemps tolérée se doit d’être régulariser au plaisir de la nation et des nationaux. Au nombre des pratiques non conformes aux principes de la nation, on dénote la concurrence déloyale sur le marché.
La stratégie de commerce adoptée par les visiteurs (chinois, indiens, pakistanais…), sur le sol Malien insurge les faîtières qui la trouvent déloyale et interpellent les autorités à travers la loi du 24 février 2016 contre la concurrence déloyale.
Devant une foule d’associations partenaires et de commerçants grossistes et détaillants venus des six communes du district de Bamako, Cheickna Koumané président de l’association pour le développement du commerce au Mali, a exposé les maux dont souffrent les commerçants nationaux sur le marché Malien.
A l’entendre : «les commerçants étrangers (chinois, indiens, pakistanais…) sur le sol malien, écoulent leurs produits à des prix qui défavorisent, les leurs devant les clients, une stratégie qui leur coûte la perte de la clientèle.
Avec toutes les formalités commerciales remplies pour acheminer leurs marchandises au pays, dire que la procédure de vente de ces marchandises rencontre des stratégies déloyales adoptées par les visiteurs, il y a lieu d’attirer l’attention des autorités sur cette pratique que la classe nationale ne peut supporter.
Partout sur le territoire national, ces visiteurs acheminent leurs produits à des prix très bas contrairement à ceux des nationaux qui payent les impôts et autres modalités. Il faut que les autorités se penchent pour régulariser cette façon de faire des visiteurs, parce qu’une chose est claire ; malgré la mondialisation, chaque pays a ses principes fonctionnels à respecter, et les nôtres de la loi du 24 février 2016 doivent aussi être appliquées.
Pour qui connaît l’apport du secteur de commerce pour soulager les populations maliennes en ces temps de crise, valoriser l’éthique et la loyauté dans la transaction commerciale, devient un impératif qui doit retenir l’attention des autorités quand, l’on admet sans embage que «la charité bien ordonnée commence par soi-même».
Jean Soumah
ÉchosMédias