La décision de faire sortir le contingent français du territoire nigérien a été prise par Paris unilatéralement, a déclaré à Sputnik Ali Mahamane Lamine Zeine, le Premier ministre nigérien.
«Ce n’est pas nous qui avons demandé aux Français de se retirer. Ils ont souverainement pris la décision, à un moment où nous avions réellement besoin d’eux pour lutter contre le terrorisme, de mettre fin à notre coopération militaire», a affirmé le chef du gouvernement.
Ce désengagement a été acté dans des conditions tendues et la demande de partir a été dictée par l’attitude de la France, a-t-il rappelé.
«Cela s’est accompagné d’une prise de position qui tranche avec le respect qu’on doit à un peuple. La position de condescendance et l’expression de mépris qui avait été exprimées par les autorités françaises méritaient que nous prenions les décisions que nous avons eu à prendre pour demander à nos partenaires de partir de chez nous», a expliqué Zeine.
Fin septembre, Emmanuel Macron avait annoncé un retrait du contingent français de 1400 soldats. Un premier convoi a quitté le pays le 10 octobre.
Fin novembre l’armée nigérienne a révélé que plus de 1300 soldats avaient définitivement quitté le territoire en direction de N’Djamena au Tchad, ainsi que de la France. Le rapatriement des militaires français devrait s’achever fin décembre.
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Source : Afrique Média
La décision de faire sortir le contingent français du territoire nigérien a été prise par Paris unilatéralement, a déclaré à Sputnik Ali Mahamane Lamine Zeine, le Premier ministre nigérien.
«Ce n’est pas nous qui avons demandé aux Français de se retirer. Ils ont souverainement pris la décision, à un moment où nous avions réellement besoin d’eux pour lutter contre le terrorisme, de mettre fin à notre coopération militaire», a affirmé le chef du gouvernement.
Ce désengagement a été acté dans des conditions tendues et la demande de partir a été dictée par l’attitude de la France, a-t-il rappelé.
«Cela s’est accompagné d’une prise de position qui tranche avec le respect qu’on doit à un peuple. La position de condescendance et l’expression de mépris qui avait été exprimées par les autorités françaises méritaient que nous prenions les décisions que nous avons eu à prendre pour demander à nos partenaires de partir de chez nous», a expliqué Zeine.
Fin septembre, Emmanuel Macron avait annoncé un retrait du contingent français de 1400 soldats. Un premier convoi a quitté le pays le 10 octobre.
Fin novembre l’armée nigérienne a révélé que plus de 1300 soldats avaient définitivement quitté le territoire en direction de N’Djamena au Tchad, ainsi que de la France. Le rapatriement des militaires français devrait s’achever fin décembre.
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