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Tout se passe comme si certains proches du colonel Assimi Goïta travaillent contre les Maliens. Depuis l’avènement de la liberté d’expression au Mali en mars 1991, jamais la presse malienne n’a été aussi humiliée que par la présidence de la République. L’actuel directeur administratif et financier (DAF) de la présidence, celui-là même qu’on soupçonne d’avoir fait de la Super Coupe Assimi une activité génératrice de revenu, s’illustre négativement.

En effet, comment comprendre le comportement du DAF, le colonel Tounkara, dont les conséquences vont au-delà de l’imaginaire ? En ce qui concerne la presse, on a du mal à comprendre le fait que la présidence prenne les journaux aux prix du kiosque.
Beaucoup de gens y voient une autre façon de clochardiser la corporation au moment où certaines nations font de leur mieux pour appuyer leur presse locale. La présidence de la République sous la houlette de l’actuel DAF est tombée si bas que le DAF, calculatrice en main, procède au paiement de miettes à des chefs d’entreprise.
D’aucuns diront que la presse dans son ensemble doit simplement dire non. Il est certes difficile d’obtenir le consensus avec la situation que connaît le pays. Comment comprendre que la première institution puisse donner 15 000 F CFA à des journaux pour un abonnement annuel ? Quel paradoxe dans un pays qui chasse la presse étrangère et insulte la sienne ?
Le DAF de la présidence est aujourd’hui en train de donner une mauvaise image à la première institution qui l’emploie. Pourtant, il gérerait à sa guise la Super Coupe Assimi comme un fonds personnel, avec moins d’implication du département des Sports. Ce n’est pas tout. Depuis son arrivée, les grincements de dents sont monnaie courante à propos de la passation de certains marchés (nous y reviendrons prochainement).
En un mot, le DAF de la présidence gagnerait à tisser un partenariat fécond avec la presse plutôt que de tenter de la clochardiser. Rappelons que la presse étrangère que la transition dit hostile bénéficiait d’une largesse jamais égalée à l’époque. Où vont donc des sous alloués à l’époque à cette presse qui n’est plus là.
Les psychologues sont unanimes pour dire qu’une personne qui méprise, a clairement l’intention d’humilier l’autre. Elle cherche à le ridiculiser. A le rabaisser. Et même à l’annuler de façon ouverte et manifeste. Elle le fait en cherchant l’opportunité parfaite. Et elle y parvient en s’entraînant au quotidien, jusqu’à laisser une blessure mentale et une fracture au niveau de l’amour-propre. Puis elle finit par briser pour toujours le lien de la confiance ».
Le président Assimi a dit lors d’un de ses discours « si j’échoue c’est la jeunesse qui a échoué », Mon Colonel, la plupart des entreprises de Presse que vous méprisez aujourd’hui appartiennent à des jeunes. A méditer!
A.D

Source : La Sirène

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