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Dans ce micro-trottoir, les Maliens s’expriment sur le G5-Sahel après le retrait du Niger le Burkina Faso.
Almou Maïga (juriste) : « Pour moi, avec le retrait annoncé du Niger et du Burkina, le G5-Sahel est mort de sa belle mort. On n’attend plus que son enterrement dans les mois à venir par la Mauritanie et le Tchad, qui ont pris acte de la décision de Niamey et de Ouagadougou ».


Moussa Tolofodié (masterant en relations internationales) :
« Je crois qu’on ne parle plus de G5-Sahel, car ce dernier est mort depuis le retrait du Mali il n’existait que de nom. Aujourd’hui, la question principale, c’est quel avenir pour la coopération sécuritaire dans la région du Sahel en proie en l’insécurité qui se pose ? »

Baba Traoré (enseignant) :
« Je n’ai pas vu l’utilité de la création du G5-Sahel et sa force conjointe. Après neuf ans d’existence, impossible de dresser un bilan clair et net de cette coalition excepté les sommets en pompe des présidents dont les décisions n’ont jamais été mises en œuvre. Pour moi, le retrait du Mali a plongé le G5-Sahel dans un coma irréversible. Mais le retrait de Niamey et Ouagadougou a signé l’arrêt de mort du G5-Sahel ».

Ibrahim Touré (journaliste) :
« Le G5-Sahel a fait de son mieux dans le cadre de la lutte contre le terrorisme au Sahel malgré tout ce qu’on peut lui reprocher. Selon moi, le G5-Sahel n’est pas mort, il faut juste redéfinir les objectifs et les missions de cette coalition. Parce que l’avenir de la sécurité régionale dans le Sahel dépend de la capacité des Etats du Sahel à trouver de nouvelles formes de coopération et de coordination pour relever ce défi sécuritaire ».
Dossier réalisé par
Ousmane Mahamane
Source : Mali Tribune

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