Le Secrétaire général du ministère de l’Energie et de l’Eau, Dioouro Bocoum a présidé la cérémonie de lancement officiel du projet d’amélioration de l’environnement propice à la gestion durable et équitable des ressources en eau dans le bassin de la Volta (PAGERE).
L’objectif principal est de donner une large information aux parties prenantes sur les objectfs, les composantes et les résultats attendus dudit projet. C’était hier mardi 5 décembre 2023, à l’hôtel de l’Amitié, en présence du Coordinateur de la strucrure focale nationale de l’Agence du bassin de la Volta, Sekou Diarra, Directeur national de l’hydraulique ; de la représentante de la Banque Africaine de Développement ; du Directeur exécutif de l’ABV, Robert Y.
Dessouassi et de son adjoint ; entre autres..
Au cours de son intervention, le Coordinateur de la structure focale nationale de l’Agence du bassin de la Volta, Sekou Diarra, Directeur national de l’hydraulique a rappelé que l’ABV est une organisation africaine créée le 19 janvier 2007 à Ouagadougou, en marge du sommet de la communaté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), par les pays qui ont en partage le bassin de la Volta, communément appelé le « Sourou » au Mali. Il s’agit du Benin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Mali et du Togo.
L’organisation est chargée de veiller à la gestion rationnelle et integrée des ressources du bassin de la Volta, à la sauvegarde de l’environnement et de l’écosystème du fleuve. D’une superficie de 400 000 km2, il regroupe environ 20 millions de citadins.
Cependant dira-t-il, celle-ci constitue une préoccupation majeure pour l’ABV. C’est ainsi que, dans le cadre de la mise en oeuvre de ses activités, elle a sollicité et obtenu de la BAD, un financement pour la mise en oeuvre du PAGERE dans le BV.
Par ailleurs il ajoute que, ce projet vise à répondre au besoin d’information et de connaissances sur les ressorces du bassin, à favoriser la planification globale du devéloppement et de l gestion de l’eau dans le bassin et, à soutenir un accord sur l’avancement du projet de barrage de Noumbel,deux éléments importants pour remédier à la fragilité et renforcer la résilience dans les pays du bassin de la Volta.
Pour la représentante de la Banque Africaine de Développement (BAD), les défis d’une gestion intégrée des ressorces en eau, dans un contexte mondial marqué par des changements climatiques et la baisse de la diversité biologique sont énormes.
Selon elle : « conscient des défis et des enjeux liés à la gestion durable et équitanle des ressources en eau, de l’urgence de réponse à y apporter, le groupe de la BAD, dans sa politique d’accompagnement des pays et de institutions dans la mise en oeuvre des initiatives de développement, au bénéfice des différents communautés s’est montré disposé à accompagner l’autorité du bassin de la Volta, dans son ambition de créer les conditions d’une gestion durable, propice et équitable des ressources en eau didit bassin, à travers le PAGERE ».
Le Directeur exécutif de l’ABV, Robert Y. Dessouassi a pour sa part indiqué que ce projet est financé par la BAD, à hauteur de 4,4 millions d’euros pour une durée de deux (2) ans.
A l’en croire, dans l’optique de remédier à la fragilité et de renforcer la résilience dans les pays du BV, le PAGERE vise à renforcer la capacité technique de l’ABV en termes d’outils, pour une meilleure planification et gestion concertée des ressources en eau ; founir des informations et données techniques actualisées pour la relance des concertations que le projet de construction du barrage multi-usages à caractère transfrontalier se situe au Burkina Faso.
Pour ce faire, il dira que le projet s’articule autour de trois composantes qui sont : 《 la réalisation d’études/mise au point d’outils pour soutenir l’élaboration d’un plan directeur pour le développement et la gestion intégrés des ressources en eau dans le bassin du Volta et pour orienter les investissements futurs dans le bassin ; la réalisation d’études de faisabilité pour le projet de barrage multifonctionnel de Noumbiel et ; le renforcement de la capacité technique de l’ABV, des Etats membres et d’autres institutions pertinentes en vue de la gestion des ressources en eau » .
Au cours de son discours d’ouverture, le Secrétaire géneral du ministère de l’Energie et de l’Eau, Dioouro Bocoum a exprimé au nom du ministre Bintou Camara sa reconnaissance à l’ABV représenté par le Directeur exécutif et son adjoint, et à la BAD pour leur appui financier à la mise en oeuvre du PAGERE.
Aussi, il s’est réjouit de la présence d’un si grand nombre d’experts, de personnes ressources et de représentants d’organisation internationale et la prise de votre engagement auprès de l’ABV.
Avant de clore son discours, il a invité les parties prenantes à formuler à la fin des travaux, des recommandations et des propositions fortes permettant de renforcer encore plus les dispositifs pour une bonne exécution du projet.
Aissetou Cissé
ÉchosMédias