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Dans la dynamique de soutenir les actions de la transition dans la mise en œuvre des recommandations issues des assises nationales, le collectif pour la refondation de la société civile du Mali (CRSCMP) à la faveur d’une conférence de presse animée hier 5 décembre a lancé ses activités de communication autour des objectifs du collectif. c’était sous la présidence du Dr Sékou Diabaté, président du collectif, entouré du vice président, du secrétaire général, Youssouf Diakité et des organisations membres dont, Raphaël Diabaté, secrétaire à l’organisation, Mme Touré Adama, chargé de la santé, de Mme Diakité Awa Coulibaly, responsable communication de Fanta Keita et Mariam Mariko, membres du collectif.

Dans son exposé luminaire, le président du collectif pour la refondation de la société civile du Mali, Dr Sékou Diabaté à déclaré « le collectif est constitué d’un regroupement de quatre-cent (400) associations, son but est d’accompagner les autorités dans la mise en œuvre des recommandations des assises nationales pour la refondation du Mali, conformément à la réorganisation et la fédération des actions pour un rendement meilleur aux populations contenus dans les résolutions des ANR.

Le président, Dr Sékou Diabaté, a également souligné, les objectifs du collectif qui sont déclinés entre autres , mobiliser l’ensemble des composantes de la société civile pour un rendement meilleur au bénéfice des populations, promouvoir la bonne gouvernance, dépolitiser la société civile, participer à la paix et la cohésion sociale, appuyer les actions qui concourent à l’amélioration des conditions de vie des maliens, réorganiser et rassembler la société civile autour d’un idéal de développement.

«Depuis 2018, nous menons des activités dans la commune rurale du Mandé et avons participé aux assises nationales de la refondation et formuler des recommandations dans les différents ateliers thématiques conformément aux aspirations du peuple d’où l’avènement de ce collectif pour la refondation de la société civile pour la mise en œuvre des recommandations issues des assises nationales» a souligné le président, Sékou Diabaté. pour lui, «la société civile n’est pas conscient de son rôle de contrepoids et responsabilité dans la gestion des affaires publiques. Il a invité la société civile à la conjugaison des efforts pour relever les défis».

La société civile doit être au centre entre les politiques et la société des affaires a indiqué Dr Diabaté.

Par rapport aux activités réalisées, le président du collectif, Dr Sékou Diabaté, a indiqué, nous avons mené des contacts auprès du premier ministre par rapport à la mise en œuvre des objectifs, ensuite, il nous a référés aux ministres de la refondation et de l’administration territoriale.

Puis nous avons approcher les services techniques du département de la promotion de la femme, les maires des communes pour des apports techniques et procéder à la formation des associations. Dans le cadre de la perception de la vie sociopolitique actuelle, le président a rassuré, l’espoir est permis, et apprécié ce que les autorités de la transition sont entrain de mener en termes de sécurisation du pays, de la coopération internationale avec des partenaires stratégiques qui prennent en compte les aspirations profondes des populations.

Cependant, il encourage les autorités actuelles à soulager les problèmes de la population et invite chacun à soutenir la transition.

Il a invité les associations à n’est pas être des bétails électorales et les politiques a accompagner la transition afin d’avoir la paix et asseoir les bases d’une bonne élection crédible et transparente.

«Nous sommes une société civile apolitique, autonome et indépendante qui ne dépend pas du financement de l’état, les cotisations des membres et l’apport des partenaires sont le seul source de revenus pour financer les activités du collectif a indiqué, le président, Dr Sékou Diabaté».

Le secrétaire général du collectif, Youssouf Diakité, dans la même dynamique, a fait savoir, le collectif compte (400)quatre-cent organisations de la société civile qui ont tous déposés leur récépissé afin d’adhérer aux objectifs du collectif pour la refondation de la société civile du Mali (CRSCMP).

Globalement, un plan d’action de communication est élaboré autour de toutes les activités du collectif, notamment, une série de formation et un forum sont en vue a indiqué le secrétaire général, Youssouf Diakité.
Mme Touré Adama, secrétaire Chargée de la santé du collectif, a invité les partis politiques a n’est pas utiliser les femmes à des fins électorales mais plutôt les promouvoir à des postes de décision conformément à la loi genre 052.

Dans les perspectives, le collectif CRSCMP entend jouer son rôle de fédérateur de la société civile, être un facteur de développement de paix et cohésion sociale à travers les 819 communes du Mali et la diaspora ou les rencontres se multiplient a confié les responsables.

Ce collectif est constitué de plus de (400) quatre cents organisations membres dont, l’Associations trait d’union, Djeka baara, la confédération syndicale des travailleurs, le Mouvement des artistes , des organisations pour le changement climatique, des mouvements des femmes pour le développement de Niamana, siguida Niéta, Amasourd des femmes de Kidal, Handifis etc..
Alassane Cissé

ÉchosMédias

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