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Le Conseil des ministres a rendu publique la nomination de celui qui aura longtemps mené la résistance contre les mouvements rebelles et qui occupait la zone au péril de sa vie.
Depuis 2012 et le déclenchement de la crise sécuritaire dans le Sahel, cet officier plein et très influent mène la guerre face aux mouvements armés séparatiste.
Le Général Alhaji Gamou a désormais pour mission d’assurer la sécurité des personnes et des biens et devra relancer l’opérationnalité des services sociaux de base (santé, éducation, alimentation et besoins en eaux) qui sont très limités voire inexistants dans sa nouvelle région. Le départ des forces internationales a mis fin en effet au service minimum dont bénéficiaient les populations de la cité des Adrars.

Sa connaissance du terrain et sa proximité avec ses administrés issus de la même communauté constitue un avantage qui lui facilitera très probablement la tâche.
Loin des salons feutrés, Gamou s’est toujours illustré comme un homme de terrain. Il remplace désormais le Colonel Fodé Malick Sissoko confondu dans une affaire l’échange téléphonique et mis sous mandat de dépôt.
Ce dernier grossit ainsi les rangs des locataires de la MCA composée depuis la fin du référendum de grands noms du pays. Un gouverneur sortant que la notoriété fulgurante de son illustre successeur fera vite oublier.
Âgé de 58 ans, le Général de division Gamou est le plus gradé et célèbre officier Touareg de l’armée nationale. Il est apprécié des Maliens pour sa loyauté à la République et sa nomination est naturellement accueillie avec joie.
Celui qui a côtoyé et encadré le Colonel Assimi Goita quand il était aux commandes des forces anti-terroristes aura pour
mission centrale de restaurer la concorde sociale, de favoriser le retour des réfugiés et des déplacés.
Pour ce faire, il a été reçu aussitôt après sa nomination avec tous les honneurs à Koulouba où il a reçu des consignes du président de la Transition.
Notre rédaction souhaite une heureuse aventure au général Gamou à l’exécutif régional de la 8ème région, qui sera suivi de près à travers le pays et hors des frontières.
I. KEÏTA
Source : Le Témoin

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