Le service des impôts traverse le pire moment de son existence. Et pour cause, la mauvaise organisation de l’Assemblée Générale Élective qui a coulé beaucoup d’ancres et de salives. Cette situation a sérieusement affecté la structure. Elle est à la base de cette situation.
La victoire triomphale du candidat de la majorité, de la base incontestable aurait été confisquée, trichée, volée, tripatouillée et fraudée sans raison valable. La majeure partie des travailleurs des impôts du Mali soutiennent Dr Ali Ousmane DAOU.
Or, en démocratie, c’est la loi de la majorité qui compte, qui s’impose mais c’est le contraire qui s’est produit. Ce qu’on a vu lors de l’AGE est triste, même honte, humiliation et du désastre.
Cette pratique à l’heure du Mali Kura n’honore pas du tout surtout en matière de syndicalisme et dans une structure comme le service des impôts.
À charge, le service des impôts étant une structure d’assiettes qui joue un rôle très important sur le plan économique d’un pays. Il est un service pourvoyeur de recettes qui ne mérite pas cette situation.
Le syndicalisme, c’est la base, la majorité mais ce qui se passe n’est pas du tout intéressant. Ils ont voulu tricher, transformer la volonté populaire en défaite. Cette attitude est un recul en matière de syndicalisme et de démocratie.
Or, le syndicalisme n’est pas fait pour cela et il a des missions nobles et légitimes.
Le hic qu’un candidat impopulaire a été imposé à la majorité. La volonté de la majorité n’a pas été prise en compte. Nous sommes dans quel pays où la volonté de la majorité n’est est pas prise en compte.
Or, le syndicalisme est fait pour défendre les intérêts matériels et moraux des travailleurs si l’on prive les droits des camarades. C’est grave !Le service des impôts est dans l’impasse à cause de cette situation. La majorité réclame toujours sa victoire et n’en décolère pas moins. Elle reste légaliste.
ALBELA TRAORÉ
Source : Le Véridique